LE "PLAN COMMUN" DE LA CPI ET NERVIS POUR ELIMINER GBAGBO

La mauvaise foi des dirigeants et des valets de la Françafrique n’a décidément pas de limite. Pour justifier leurs guerres économiques déguisées en guerres humanitaires, ils fabriquent et diffusent les rapports de plus de 2500 ONG complaisantes inféodées au système onusien dont elles tirent la majorité de leurs subsides (Coalition pour la CPI : http://www.iccnow.org/?mod=membership). Au niveau national, cette organisation se décline en  45 ONG membres de la Coalition Française pour la CPI (http://www.cfcpi.fr). En ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le « storytelling » pour justifier l’installation de OUATTARA à coup de bombes franco-onusiennes est relayé par toute une série de rapports plus écoeurants les uns que les autres, dont deux rapports qui ont vraiment été repris à tous les niveaux pour donner l’apparence de la légitimité à la déportation de Laurent GBAGBO devant leur Cour Politique Internationale : celui de HRW : http://www.hrw.org/fr/reports/2011/10/05/ils-les-ont-tu-s-comme-si-de-rien-n-tait et celui d’Amnesty International : http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Justice-internationale/Actualites/Cote-d-Ivoire-regarde-carte-Identite-et-abattu-2783. Avant de vous livrer des contre-rapports précis et aboutis qui montrent comment ces rapports "non gouvernementaux" falsifient l’Histoire en inversant la victime et le bourreau (un des 5 principes des médiamensonges propres aux guerres d’occupation néocoloniale tel que décrits par Michel COLLON), les autoproclamés maîtres du monde poussent le vice et la mauvaise foi jusqu’à dénigrer et invalider le travail des ONG qui oublieraient que « celui qui paie les musiciens choisit la musique ». Ainsi pour avoir voulu sauver le peu d’honneur qui lui reste –au moins en ce qui concerne la Côte d’Ivoire, parlons de ce que nous connaissons- ou plus cyniquement pour avoir essayé de jouer la partition du « ni, ni » = « ni Gbagbo, ni Ouattara » à travers un rapport intitulé « Côte d’Ivoire : la loi des vainqueurs du 26 février 2013 » (http://www.amnesty.fr/sites/default/files/afr31012013_26fev2013.pdf), Amnesty International se voit contester par ses pairs tant la cooptation et la soumission à l’ordre établi sont les règles à respecter sous peine de disparaître. Nous en voulons pour preuve les pages 91 et 92 du rapport OFPRA que vous trouverez ci-dessous reproduites, révisionnisme et négationnisme historiques appliqués à la Côte d’Ivoire, qui est ce que nous avons lu de plus caricatural, nauséabond, voire même de criminel dans la mesure où il conditionne largement  le sort des demandeurs d’asile politique qui se présentent à ces milices françafricaines que sont devenues l’OFPRA et la CNDA (à moins qu’elles ne l’aient toujours été, ce que nous n’avons pas encore eu le temps de vérifier). Là encore, nous invitons tous les militants du droit du peuple ivoirien à disposer de lui-même à lire et à démonter ce pitoyable rapport de propagande ouattariste de l’OFPRA (https://ofpra.gouv.fr/sites/default/files/atoms/files/rapport_de_mission_en_cote_divoire_2012.pdf) en adressant toutes les preuves surabondantes des souffrances infligées à nos proches par les rebelles depuis 2002 : communication@ofpra.gouv.fr ; pascal.brice@ofpra.gouv.fr Directeur Général de l’OFPRA ; pascal.baudouin@ofpra.gouv.fr Directeur de Cabinet de l’OFPRA ;  pascal.girault@cnda.juradm.fr ; georges.barbiere@ofpra.gouv.fr chef de la délégation Afrique 2 de la CNDA ; infos@unhcr.ch). Il y va de la survie des nôtres.


Que celles et ceux qui le peuvent prennent le temps de lire en entier ce "rapport" de l'OFPRA qui n'a de rapport que le nom et ils constateront que c'est une accumulation d'affirmations non étayées visant à conforter le « storytelling » des maîtres du monde occidental qui ont installé OUATTARA à coup de bombes franco-onusiennes et qui le maintiennent au pouvoir par la force et la propagande . Peu importe que ce qu'ils écrivent soit prouvé ou non, ce qui compte, c'est que ça ait l’air vrai et que ça corrobore la version de la Communauté Internationale. Ce qu'il fallait aussi, c'était justifier le rejet/retardement de toutes les demandes d'asile des Pro-GBAGBO en se calant sur le discours des autres milices de la France néocoloniale, d'où cette mission complètement bidon de l’OFPRA en CÔTE D’IVOIRE, là encore financée par l'Union Européenne. Un exemple de l'indécence des propos tenus dans ce pseudo rapport de l'OFPRA : Sur le massacre de DUEKOUE de mars 2011, un interlocuteur cite la CROIX ROUGE qui a rapporté que près de 800 personnes avaient été tuées en une nuit par des FRCI qui avaient pour « but de détruire l’ennemi ». Sans même citer les preuves surabondantes de cette épuration ethnico-politique à caractère génocidaire pourtant à leur disposition, les miliciens de l'OFPRA citent page 63 -sur un pied d'égalité avec la Croix Rouge précitée - leur "guide touristique" Joël NGUESSAN comme une source "indépendante" et "fiable" tout en ne niant pas sa qualité de porte-parole principal du RDR : Selon lui, les 800 personnes tuées à Duékoué durant la crise postélectorale ont été « victimes de conflits fonciers et d’affrontements meurtriers entre miliciens, comme Amadé Ourémi, un chef de milice (burkinabé). Les FRCI n’ont pas été impliquées dans ces affrontements. Certains pro-FPI ayant commis des exactions ne peuvent pas revenir dans l’Ouest, comme Maho Glophéhi. En Côte d’Ivoire il y a une forte pression sur le foncier. Tout cela est instrumentalisé. Les autochtones veulent chasser les étrangers ». Les 200 pages du rapport OFPRA ne sont qu’un ramassis de mensonges du même acabit quasiment jamais étayés de faits objectifs et vérifiables. Les témoins ou interlocuteurs cités ne sont pratiquement jamais identifiés ; les victimes n’ont pas de nom, leurs crimes sont rarement datés ni-même précisément localisés. Comble de la malhonnêteté intellectuelle et au mépris de la vertu pédagogique primordiale d’exemplarité, les rats-porteurs de Ouate-à-rats citent abondamment l’AFP, RFI, Jeune Afrique, le Patriote, comme sources d’information fiables établissant les crimes contre l’humanité qu’ils imputent au camp GBAGBO, même quand n’y figure aucun élément probant précis, tandis qu’ils rejettent les coupures de presse, photos nominatives, datées et géocalisées des demandeurs d’asile pro-GBAGBO. A une telle ignominie et à une telle bassesse, nul n’est définitivement tenu, alors espérons que certains de ces zélés serviteurs de la France néocoloniale sauveront l’honneur de cette institution négationniste en prenant fait et cause pour les nombreuses victimes de la tragédie ivoirienne qui se présentent devant eux.



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