MENACES SUR LE CAMP DE REFUGIES IVOIRIENS D'AVEPOZO AU TOGO

CAMP D’AVEPOZO AU TOGO: INJUSTICE, FAMINE ET DESOLATION TOTALE POUR LES REFUGIES IVOIRIENS 
http://regardscroises.ivoire-blog.com/archive/2013/05/31/camp-d-avepozo-au-togo-injustice-famine-et-desolation-totale.html

vendredi, 31 mai 2013


Le vendredi 3 mai 2013, pour avoir manifesté avec leurs concitoyens et compagnons d’infortune, dans le camp d’AVEPOZO pendant plus de 64 jours (sit-in et manifestations de femmes et d’enfants quotidiens), en vue de l’obtention de la reprise de la distribution des vivres suspendue depuis bientôt 6 mois par le HCR Togo, pour l’obtention également d’eau potable et pour des soins plus appropriés, dans un camp qui ne répond plus à aucune norme de salubrité et de sécurité, 5 femmes ivoiriennes et 2 hommes, réfugiés au TOGO, ont été délogés manu militari de leurs tentes par des soldats togolais, traînés à terre, et incarcérés à la prison de LOME. (Il faut indiquer que depuis Janvier 2013, la situation sociale et sanitaire dans le camp s’est de plus en plus dégradée, jusqu’à son état actuel). Ce qu’on leur reproche ? D’être « des agitateurs politiques ou des politiciens » !


La grève des femmes d'Avépozo

Ils y croupissent dans le silence le plus total de l’Etat de Côte d’Ivoire (le commanditaire ?), des autres ONG de défense des droits de l’homme et des responsables du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), dont notamment le Responsable HCR local, Monsieur Théophilus VODONO et Monsieur INADJO, Coordinateur de la Coordination Nationale d'Assistance aux Réfugiés.

Aucune autre ONG connue (Croix Rouge, HRW, etc) n’est allée s’enquérir du désastre de ces sœurs et frères Ivoiriens, à part les rares visites du Responsable HCR Togo pour les intimider et les menacer (pour ainsi dire).

Apparemment, le but visé est de contraindre les réfugiés Ivoiriens à rentrer en Côte d’Ivoire. Y compris par les moyens les plus inqualifiables. La dernière fois où le HCR (Togo) a daigné pointer le nez au camp, c’était pour leur faire du chantage, pour qu’ils abandonnent leurs revendications et leurs manifestations en échange de la libération de leurs amis. Un chantage honteux !


Les personnes accusées de ces maux : Le pasteur Gogoua Lévi et sa femme, Pasteur Gogoua Elisabeth, qui s’occupaient de l’organisation du camp, Yéré Prisca, mère au foyer, Mme Gnahoré, mère au foyer, Dago Nathalie, mère au foyer, Yao Laura Florencia, sage-femme, membres actifs de ce mouvement des femmes, Dali Douzoua Jules Arnaud, footballeur.

Agés de 25 à 50 ans, leur tort est d'avoir manifesté et demandé pour le camp des réfugiés, nourriture, eau, soins,... En un mot, des conditions de vie décentes pour tous les réfugiés, et non pas pour eux, personnellement.

L’arrestation des réfugiés ivoiriens au Togo, une cabale

Les autorités togolaises et les autorités du HCR, selon une source crédible et témoin des faits, disent dans les médias (radio et télé), que ce ne sont pas elles qui les accusent et les incriminent mais plutôt les Ivoiriens du camp eux-mêmes, qui ont porté plainte contre eux.

Ils seraient maintenant en train de préparer un piège avec des armes et de la drogue pour les faire accuser et faire une descente musclée, afin d’arrêter les hommes et les jeunes et d'autres femmes, pour les rapatrier de force en Côte d’Ivoire et présenter l’évènement au monde comme le retour des exilés et des ex-combattants pro-Gbagbo. Le pouvoir Ouattara n’annonce-t-il pas déjà, depuis un moment, le retour de 200 ex-combattants ? Prenons donc garde de ne pas nous laisser naïvement abuser par une éventuelle énième manipulation médiatique. Les réfugiés Ivoiriens au TOGO ne désirent pas rentrer car ils ont peur à cause des traumatismes vécus, actuels et anciens. Il n’y a aucune aide psychologique au retour, s’il était possible, bien évidemment. Nombre de réfugiés ont tout perdu (famille, maison, travail, biens) et sont malades. Des gamins parmi eux essayent d’aller travailler en ville pour quelques pauvres sous. Ils pourraient bien rentrer au bercail, mais en tout cas pas dans cette ambiance et dans ce contexte. Ils ne veulent, actuellement, que de meilleures conditions d’existence – même pas de vie – en exil. Rien de plus. Est-ce un crime ? Apparemment, oui !

Les autorités togolaises présentent les dénonciateurs de ces 5 femmes et de ces 2 hommes comme des Ivoiriens qui vont faire partie du contingent qui retourne à la mère-patrie.

Ces personnes parlent sur les médias locaux et internationaux et dénoncent ces femmes en des termes inqualifiables, et la majorité de ces interviewés sont présentés comme les victimes des « agitateurs politiques ». Il n’en est rien, selon notre source. C’est tout simplement une intox médiatique et de l’escroquerie morale.

Des Ivoiriens qui sont prêts, pour un mieux-être éphémère, à immoler d’autres Ivoiriens, réfugiés dans la détresse comme eux, sur l’autel de l’intérêt personnel.

Ils sont utilisés par les autorités et se font passer pour des victimes du couple Gogoua, en prétextant par exemple (élément vidéo sur YouTube) que ce sont «de jeunes ivoiriens qui ont incendié les tentes après le départ des soldats» alors que l’on voit très bien dans les images filmées par les réfugiés eux-mêmes que l’incendie a eu lieu concomitamment aux arrestations. Ce ne pouvait donc pas objectivement être de jeunes Ivoiriens qui l’aient fait, pendant que sévissait l’armée togolaise, dans un camp en total désarroi.

C’est une autre forme d’esclavage, le traitement subi par les dénonciateurs, ou pour être plus exact, les calomniateurs : réveiller les plus bas instincts de l’homme et le mettre à la solde d’un pouvoir contre son prochain. Ils sont eux aussi victimes, d’une certaine façon, qu’on les apprécie ou pas. C’est une vieille méthode utilisée dans tous les camps de prisonniers, y compris les camps de concentration, où les nazis employaient des «kapos» de la même communauté que ceux qu’ils surveillaient. Tandis que d’autres se prostituaient.

Les autorités et les responsables du HCR trompent le monde entier et essayent de lui faire croire que c'est un problème entre Ivoiriens et qu'ils ne sont intervenus qu’à la suite d’une plainte déposée par ces Ivoiriens-là contre leurs frères et sœurs. C’est une obscure machination visant en premier à diviser les différentes communautés entre elles, et à obliger les réfugiés Ivoiriens à rentrer chez eux, comme ne cessent de le clamer à l’unisson certains Togolais, eux-mêmes victimes des mensonges médiatiques, incroyablement remontés contre nos frères, et qui ne leur cachent plus leur hostilité. Ce sont des togolais du camp. Car il y a aussi des Togolais du Nord dans le camp.

D’autre part, les autorités locales ont interdit à certains Togolais, touchés par tant de misère et qui habitent près du camp, de les aider, sous peine de poursuites judiciaires. Allez-y y comprendre quelque chose ! 

Faire croire qu’il n’y a que des bété et des ex-combattants à Avépozo

Les autorités togolaises veulent fait croire qu’il n’y a que des Bété, ethnie du Président Gbagbo, à AVEPOZO. Ce qui est vraiment à mille lieues de la vérité.

Toute la Côte d’Ivoire est représentée dans le camp, toutes les ethnies de la Côte d’Ivoire, venant d’un peu de toutes les régions.

Les autorités togolaises, proches d’Alassane Ouattara, en complicité avec les responsables du HCR, veulent faire prendre pour parole d’évangile leurs dires selon lesquels le camp n’abriterait que des Bété et des ex-combattants, pour justifier les misères qui sont faites aux réfugiés Ivoiriens et faire passer les vraies victimes pour les coupables.

Au camp d’AVEPOZO, à dire vrai, il y a des Guéré, des Wobé, des Yacouba, des Bété, des Dida, des Baoulé, des Agni, des Abouré, des Adjoukrou, des Abidji, des Aladjan, des Abbey, des Kroumen, des Sénoufo, des Malinké, des Ebrié, des Koulango, etc.

Il y a des musulmans et des chrétiens de différentes confessions, qui vont dans les églises togolaises catholiques ou protestantes, évangéliques ou pentecôtistes, quand ils le peuvent.

Nous devons, en tant qu’Ivoiriens, une fière chandelle à certains Togolais (tous ne pouvaient être mauvais !), particulièrement à des pasteurs et des églises qui se sont dévoués pour venir en aide à nos frères et sœurs Ivoiriens en détresse, matériellement, avec leurs faibles moyens, et aussi spirituellement. Il n’y a pas d’églises ivoiriennes dans le camp. Ce sont uniquement des églises installées au Togo et qui apportent de l’aide aux réfugiés comme elles peuvent. Sans leur secours, la situation aurait été bien pire.

L’arrestation de « la responsable GOGOUA Elisabeth », disent les réfugiés Ivoiriens, était comme un acte de guerre ; cette guerre qu’ils avaient déjà vécue en Côte d’Ivoire et dont ils avaient du mal à se remettre.

De nombreuses femmes et des enfants, voire même des hommes, sont encore traumatisés et ont décidé de dormir dans des églises. Plusieurs réfugiés dorment à la belle étoile, de peur que l’armée ou la gendarmerie togolaise ne vienne les surprendre en plein sommeil dans leurs tentes et les conduire en prison. Les Ivoiriens réfugiés au TOGO, pays et peuple frère, avaient-ils besoin de ce nouveau traumatisme ? N’y a-t-il plus d’humanité sur la terre des hommes ?

Une situation plus que jamais précaire dans le camp 

« C’est la saison des pluies et lorsqu’il pleut, l’eau pénètre dans les tentes qui sont vieilles et déchirées. Certaines ont été brûlées par les soldats togolais lors de leur incursion. Nous avons vécu une deuxième guerre et les esprits sont marqués, abattus. On pouvait entendre dans tout le camp, lors de l’arrestation, les femmes pleurer et dirent : ’’Qu’est-ce que vous faites, qu’est-ce qu’on vous a fait ?’’. C’était bouleversant ! », témoigne notre source.

Au camp d’AVEPOZO, tous les services ont été brutalement suspendus : surtout ceux de la sécurité et de la santé. Or il y a encore des femmes enceintes, des enfants malades à cause de la famine dans le camp, des hommes et des femmes traumatisés qui ont besoin de sérénité. Beaucoup d’entre eux sont vulnérables et n’ont pas un kopeck pour se nourrir, se déplacer ou pour aller au centre-ville en vue de recevoir des soins.

La population du camp est essentiellement constituée de femmes et d’enfants, de personnes âgées et de jeunes hommes, et il y a déjà des épidémies dues aux conditions d’hygiène et à l’eau polluée par les excréments. La famine a également poussé certains enfants (filles) et femmes à la prostitution, parce que le camp ne reçoit plus de nourriture, depuis bientôt 6 mois. Comment comprendre et accepter que des êtres humains soient traités de la sorte ? Fussent-ils affublés de l’épithète « pro-Gbagbo » !

Nos frères d’AVEPOZO vivent un vrai drame au TOGO, en ce moment. Comment peut-on plonger des semblables, qui plus est étrangers en quête de refuge et de quiétude, qui demandent juste un peu d’hospitalité, dans une telle détresse, au nez et à la barbe du HCR et des organisations de défense des droits de l’homme ? Humanité sélective ou impuissance avérée ? Nous aimerions savoir.

Entre temps, les fameux « plaignants » sont invisibles et les procédures judiciaires peinent à avancer, en raison de leur défection ou de leur inexistence. Il n’en demeure pas moins que les accusés sont encore en prison, dans la plus totale légèreté procédurière. Ils ne sont assistés d’aucun avocat ! Même commis d’office. Ils doivent être libérés sans autre forme de procès, si la justice existe au TOGO. Car ce qui s’y déroule, actuellement, est parfaitement inacceptable. Aux dernières nouvelles, ils seraient fatigués et amaigris, même s’ils gardent encore le sourire. Quelques autres réfugiés et pasteurs s’organisent pour les assister, leur donner un peu de nourriture, quand ils le peuvent, et leur rendre visite. Visites, au demeurant, surveillées et contrôlées par des policiers. Bien évidemment !

Pendant ce temps, des émissions radio sont produites par le pouvoir togolais et le HCR au cours desquelles des Ivoiriens à leur solde disent des choses incroyables et étourdissantes, en français, et qui sont reprises en langue locale, à des heures de grande écoute, contre leurs frères Ivoiriens : une véritable campagne d'intoxication, de mensonges et d'accusations farfelues. Il y a même également eu une interview de ce genre sur BBC, le lendemain des exactions ! Quelle cabale !

Ils disent entre autres que le couple pastoral Gogoua est un couple d’arnaqueurs qui prétend pouvoir faire partir des réfugiés en Europe. Et l’une des radios qui leur sert, de façon récurrente, à cette sale besogne est l’ancienne Radio Nostalgie de LOME, Légende FM.

A l’heure actuelle, c’est la famine dans le camp ; c’est un mouroir certain pour les malades. On donne de l’argent, pour le retour en Côte d’Ivoire, à ceux qui veulent rentrer « volontairement » (dans ces conditions ?). Une douzaine sont déjà rentrés, notamment des personnes âgées et des malades ; malheureusement, les autres ont encore peur du contexte sociopolitique qui prévaut et qui les attend en Côte d’Ivoire.

Un agent du HCR est allé, en dernier ressort, comme nous le disions plus haut, voir les femmes du camp qui multipliaient, malgré tout, sit-in et réunions de prière, pour leur dire que si elles arrêtaient leurs sit-in et qu'elles demandaient pardon publiquement à l'Etat togolais pour ce qu'elle ont dit – ce qui sous-entend bien qu'elles reconnaissent qu'elles ont menti sur leurs conditions de vie! – ils libéreraient les prisonniers. Ce chantage est inqualifiable ! Tel est le désastre que vivent nos frères Ivoiriens au TOGO.

Que DIEU aie compassion des réfugiés Ivoiriens et que DIEU sauve la Côte d’Ivoire !

DINDE Fernand AGBO

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Souffrance des Réfugiés politiques ivoiriens au Togo (Mai 2013)
Ajoutée le 11 mai 2013
Cette vidéo nous décrit brièvement la situation réelle qui prévaut sur le camp des réfugiés Ivoiriens à Avépozo, car depuis près de 6 mois, tous les réfugiés Ivoiriens y vivant n'ont plus de quoi à manger parce que le HCR Togo a décidé de leur couper les vivres, sans aucune mesure d'accompagnement.
En plus de celà, leur insécurité est sans cesse grandissante avec à la clé, l'attaque du camp, par l'armée Togolaise, avec des tires, des tentes et baraques brûlées et de fausses accusations portées à l'endroit à l'endroit du porte-parole des femmes, qui se sont levées comme une seule personne pour réclamer de la nourriture et une nouvelle terre d'asile.
Est-il normal en ce 21ème siècle, de porter atteinte à la dignité humaine et de priver une personne réfugiée de ses droits les plus fondamentaux ?

Attaque du camp d'Avépozo 03 mai 2013 "Ils ont brûlé nos tentes, nos maisons. On dormait."

https://www.youtube.com/watch?v=xlMvAEO4sV4
Ajoutée le 4 mai 2013
Témoignages de réfugiées Ivoiriennes du camp d'Avepozo après le passage des corps habillés.Ces derniers sont venus chercher Mme Elisabeth GOGOUA.

Baraquements brûlés et réfugiés sans toit au camp d'Avepozo au Togo [03/05/2013]

https://www.youtube.com/watch?v=7DwI8T7hodo 

Enlèvement de Mme Elisabeth Gogoua du camp d'Avepozo par les soldats - Togo [03/05/2013]

La gendarmerie prend d'assaut le camp de réfugiés ivoiriens au Togo [03/05/2013]

Ajoutée le 3 mai 2013 
La gendarmerie a pris d'assaut le camp de refugiés ivoiriens à Avepozo (à l'est de Lomé): on voit sur ces images des échanges de gaz lacrymogène contre pierres, l'incendie d'une barraque et l'arrestationAjoutée le 3 mai 2013
La gendarmerie a pris d'assaut le camp de réfugiés ivoiriens à Avépozo (à l'Est de Lomé): on voit sur ces images des échanges de gaz lacrymogène contre pierres, l'incendie d'une baraque et l'arrestation musclée d'une personne. Au total, une dizaine de personnes auraient été arrêtées dont Mme Elisabeth GOGOUA déjà victime la veille de violence policière.
Les réfugiés manifestent depuis plusieurs semaines pour dénoncer leurs conditions de vie dans ce camp: le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) a cessé la distribution générale de vivres aux réfugiés au début de l'année.


Elisabeth GOGOUA, une réfugiée ivoirienne victime de violence policière au Togo [02/05/2013]

Ajoutée le 2 mai 2013
Madame Elisabeth GOGOUA, présidente des femmes du camp des réfugiés ivoiriens au Togo aurait été sauvagement battue par des gendarmes togolais. Les femmes manifestaient ce 2 Mai 2013 pour dénoncer leurs conditions de vie dans ce camp du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) situé à Avepozo (à l'est de Lomé): le HCR a cessé la distribution générale de vivres aux réfugiés au début de l'année.


De : Karine BALLON 
Date : 4 avril 2013 08:25
Objet : [Inter_co_Afrique] arrestations dans les camps de réfugiés ivoiriens au togo
À : inter_collectif_afrique
3 avril 2013
La police Togolaise accompagnée de deux cargos de la gendarmerie était sur le camp de réfugiés ivoiriens de Lomé ce matin pour procéder à l'arrestation de maman Gogoua (Présidente des femmes Camp - Organisatrice des manifestations contre le HCR qui prive le camp de nourriture depuis 4 mois) et de son époux le Bishop Gogoua après présentation sur place d'une convocation.
La tension est vive sur le camp vu que les réfugiés ivoiriens disent NON.
Dès MAINTENANT, où que vous soyez,
appelez le "00228 22 22 86 80 / 00228 90 09 30 26
(Ministère de la Sécurité Et de la Protection Civile Du Togo)
pour RECLAMER le respect des Droits des refugiés Ivoiriens du TOGO.
Je suis consterné… le BISHOP Luck Levy GOGOUA (Époux de Mme Gogoua la Présidente des femmes du camp de réfugiés Ivoiriens de Avépozo à Lomé) vient d’être enlevé du camp par la gendarmerie Togolaise qui a fait le siège de ce lieux depuis ce matin. Les autorités Togolaises qui le détiennent l’accusent de «Troubles à l’ordre public» alors que JAMAIS aucun homme du camp n’aura participé à la manifestation des femmes et enfants qui réclament « simplement » les vivres dont ils sont privés depuis 4 mois.
C’est un SCANDALE. Le scandale de trop. Nous ne devrons pas que nous indigner.
J’en appelle à tous les leaders d’opinion qui ont épousé notre cause, j’en appelle à tous les responsables politiques qui se reconnaissent en ces réfugiés brimés par avoir crié FAMINE, il est temps de vous activer pour dénoncer vigoureusement les dérives des autorités Togolaises sur ces Ivoiriens vulnérables.
IL EST TEMPS de réagir, CELA SUFFIT !

[HCR] REFUGIES IVOIRIENS AU TOGO. Chers amis, je partage avec vous le courrier électronique adressé ce jour à Monsieur Valentin Tapsoba, Directeur du Bureau régional pour l'Afrique de l'Ouest du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) basé à Dakar,
Monsieur le Directeur, 
Comme suite à mes entretiens avec votre siège à Genève (Suisse), je viens, par la présente, appeler votre attention sur la condition des réfugiés ivoiriens au Togo.
La situation est extrêmement préoccupante dans le camp d'Avepozo où plus de 3 275 personnes, en majorité des femmes et des enfants, vivement dans un total denuement et sont privées de nourriture et de soins depuis quatre mois. Ce mercredi matin encore, la gendarmerie togolaise, lourdement armée, a tenté une intrusion dans dans ce camp, pourtant placé sous la protection des Nations Unies.
Il me semble qu'il y a urgence à agir afin d'apporter aide et assistance à ces réfugiés. A cette fin, je vous transfère, en fichier joint, le mémo des femmes du Camp d'Avepozo :https://www.box.com/s/tli6h65tgyslaqtvjz5x.
Comptant sur votre intervention et votre implication personnelle dans la résolution de ce dossier,
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes salutations les meilleures.
Toussaint Alain
Président de Côte d'Ivoire Coalition, Inc
Ex Conseiller du Président Gbagbo


Mis à jour : mardi 26 mars 2013
PROJET SILLONS D’ESPOIR : Action URGENTE pour un don en vivres aux Réfugiés Ivoiriens du Camp de Avepozo à Lomé au Togo.
NOUS N’AVONS QUE DEUX JOURS pour cette collecte de fonds – les Vendredi 29 Mars et Lundi 1er avril étant des jours fériés, il est demandé à toutes les personnes voulant participer à cette action humanitaire de contacter Claudus Kouadio ou Nicole T Galo.
Les participations doivent se faire les 27 et 28 Mars 2013 pour que la mission sur Lomé se fasse pour le Lundi de Pâques.
CAMARADES, réagissez…
Jour 23 Manif anti @Le_HCR - #CAmpAvepozo de Refugiés Ivoiriens
Camp de réfugiés Ivoiriens de Lomé : Mort de Mme TIEHOU Pauline 
IN MEMORIUM LE CAMP DES REFUGIES IVOIRIENS D’AVEPOZO TOGO SANS VIVRES DEPUIS 4 MOIS. LES FEMMES EN GREVE DEPUIS 27 JOURS VIENNENT DE PERDRE LEUR SŒUR. Mme TIEHOU Macoura Pauline. Elle est morte de faim CE JOUR 26 MARS 2013. Vulnérable reconnue dans les fichiers du HCR/TOGO, M. PANA (DAF) de l’ATBEF et Mme Justine Assistante sociale du camp ont refusé de lui donner l’assistance ponctuelle pour manger et prendre ses médicaments à cause de sa participation à la grève des femmes.
Mme Elisabeth GOGOUA Responsable des femmes du camp Porte-parole du mouvement de grève.

Claudus Kouadio
Mis à jour : mardi 26 mars 2013
#FreeGbagbo #CampAvepozo
Faute de soins et privé de l'aide du HCR Lomé, une refugiée Ivoirienne enregistrée comme "Personne vulnérable" vient de perdre la vie après s'être rendue à la dernière minute au CHU de Lomé.
- Bien que très malade lorsqu'elle se rend à la coordination des réfugiés, les responsables du HCR refusent de lui accorder l'assistance dont elle a besoin et cela malgré son statut particulier de "Personne vulnérable"... Cela pour avoir participé au Sit-in des femmes du camp contre l'administration locale du HCR.
Selon le HCR, tant que les femmes continueront leurs manifestations, personne sur le camp ne sera assisté: un argument fallacieux vu que depuis 4 mois cela est déjà ainsi.
Par ses maigres moyens, elle se rend hier au CHU de Lomé où elle est morte ce matin.
- Toutes mes condoléances aux survivants du camp d’Avepozo...
Beaucoup de courage à la brave Madame Gogoua et ses soeurs qui sont obligées d'arrêter les rassemblements depuis hier: la faim a pris le dessus... Les femmes n'ont plus de force pour crier leur désespoir. 
Bref... Puisse Dieu m'éclairer. Je ne sais plus quoi faire.


DEUIL DES FEMMES IVOIRIENNES AU CAMP D'AVEPOZO SUITE AU DECES DE PAULINE TIEHOU
Ajoutée le 26 mars 2013
nous venons de perdre notre mère, soeur et amie Pauline ce matin à 10heures. elle était atteinte d'une anémie sévère et manquait de nourriture et donc elle ne pouvait prendre ses médicaments pour son traitement. Mr PANA, DAF de l'ATBEF a donné l'ordre avec la complicité de Mme Justine, assistante sociale à l'ATBEF, de ne pas donner de subvention ponctuelle à cette femme bien qu'étant enregistrée au hcr comme ''personne vulnérable'' car elle participait à la grève des femmes réfugiées ivoiriennes au camp d'avépozo. et qu'aucun autre vulnérable ne recevra son aide ponctuelle tant que les femmes continueront leur manifestation. nous ne comprenons pas pourquoi le hcr Togo nous laisse mourir au lieu de chercher à trouver des solutions à nos revendications? nous appelons la communauté internationale à témoin du traitement que le HCR togo nous fait subir.

Complot « HCR–Pouvoir Ouattara-TOGO contre les refugies Ivoiriens
Mis à jour : samedi 23 mars 2013
COMPLOT « HCR–POUVOIR OUATTARA-TOGO CONTRE LES REFUGIES IVOIRIENS. Pendant que les femmes Refugiées Ivoiriennes du camp de Avepozo à Lomé manifestent contre le HCR qui les prive de rations alimentaires depuis 4 mois, Le Représentant du HCR Togo M. Theophilus VODOUNOU et des autorités Togolaises reçoivent la représentante du HCR en Côte d’Ivoire Mme Ann Monica et les Représentants du pouvoir despotique de Ouattara à savoir : Bernard EHUI-KOUTOUA Ambassadeur de Alassane Dramane Ouattara auprès de la République du Ghana et de la République Togolaise qui est accompagné de M. SARASSORO Fidèle, Conseiller Spécial du chef de guerre Ivoirien ADO, Responsable de l’ADDR (Autorité pour le désarmement la Démobilisation et la Réinsertion). Selon eux, ils ont rencontré les réfugiés Ivoiriens ; pas sur le camp de refugiés mais « en ville au centre communautaire de TOKOIN, sous un seul abri-bâche et devant un maigre public constitué pour l’essentiel de jeunes Ivoiriens proches du RDR et vivant au Togo pour leurs activités à la gare routière d’ASSIGAME » Selon la bande du complot « HCR – Autorités Togolaises – Pouvoir Ouattara » : « La rencontre s’est bien déroulée. Les discussions ont été fructueuses et TOUS A LA FIN S’ENGAGENT POUR UN DEPART VOLONTAIRE SUR LE PROCHAIN CONVOI DU 27 MARS 2013. » Le Mensonge de trop qui annonce LE PLAN de ces gens Contre les Refugiés Ivoiriens du TOGO. Le Bishop Luck Levy O. GOGOUA - Pasteur ivoirien refugié au Togo - Vivant avec sa famille au camp d’Avepozo - Elu Secrétaire Général du comité de gestion du camp répond : - LE SORT DES REFUGIE SCELLE ? Nous n’avons pas encore tous les rapports sur cette cérémonie d’accueil de l’Ambassadeur, dès que possible son discours dans son intégralité vous parviendra. Ceci étant, il m’apparait urgent de vous donner un élément du discours qui m’a été rapporté. M. EHUI Bernard, aurait scellé le sort des réfugiés ivoiriens au Togo. « Pas de programme de réinstallation pour vous, ne rêvez pas. Celui qui croit à un voyage en Occident se trompe lourdement. D’ailleurs, le 27 mars 2013 prochain, il y aura le dernier rapatriement volontaire. Après quoi, tous ceux qui continueront à vivre au Togo seront ceux qui sont mariés aux togolais ou aux togolaises… » Cela confirme l’information selon laquelle le camp des refugiés d’Avépozo est fermé il y a bien longtemps. - LA LUTTE VA SE RADICALISER ! Après cette sortie de l’Ambassadeur, la lutte pour la reconnaissance des droit des refugiés ne fera que se radicaliser ici au Togo. Les femmes et enfants sont sur leur grève et sit-in illimités. Elles réfléchissent à d’autres formes de radicalisation de la lutte en ce moment même. - APPELLE A LA DIASPORA Remerciement à toute la Diaspora en lutte pour le sort des refugiés ivoiriens devenus des prisonniers dans les camps. Un plan diabolique est mise en œuvre contre eux. Aucun d’entre eux ne bénéficiera du programme de réinstallation. Ils sont tous condamnés à retourner en Côte d’Ivoire ou à mourir dans les camps. Que toute la Diaspora continue de porter la voix des refugiés partout dans le monde.

Manifestation des femmes ivoiriennes réfugiées au camp d'avépozo Togo (mars 2013)

https://www.youtube.com/watch?v=Sw_Yh76_404
Par Fanta Dembélé
Troisième jour de grève au camp d'Avépozo Togo (28 février 2013)
https://www.youtube.com/watch?v=XeH9RM9Bhko
Ajoutée le 5 mars 2013
Pendant le troisième jour de la manifestation des femmes ivoiriennes réfugiées au Togo, les enfants ivoiriens ont pleuré pour décrire leur chagrin. depuis le début de cette manifestation le jeudi 28 Février 2013, nous vous signalons qu'aucun responsable du HCR Togo n'est venue rencontrer les femmes. nous sommes meurtries. sommes nous oubliées par HCR Génève? n'avons nous pas le droit de bénéficier de protection de la part de l'opinion internationale? aidez nous. Les maladies font ravage au milieu de la population réfugiée du camp d'Avépozo à Lomé Togo.

LE DESASTRE (mars 2013)


https://www.youtube.com/watch?v=hdYeUhojv-w
Par Fanta Dembélé
Ajoutée le 17 mars 2013
sur cette vidéo, nous vous présentons le camp des réfugiés ivoiriens à avépozo, Lomé, Togo. ce camp existe bel et bien et des ivoiriens réfugiés au togo y vivent avec leurs familles depuis le 14 Avril 2011 et n'a jamais été fermé. ce mouroir est un vrai désastre humanitaire au togo. NOUS APPELONS AU SECOURS. AIDE NOUS, NE NOUS LAISSEZ PAS MOURRIR.

Claudus Kouadio a partagé un lien.
#FreeGbagbo #CampAvepozo
Le 16 Novembre 2011 je disais: "Réfugiés Ivoiriens au Togo : Ouattara, Faure et le @Le_HCR signent un Accord tripartite pour leur RAPATRIEMENT en Côte d’Ivoire."
[...] UN DRAME A CIEL OUVERT VA BIENTÔT SE JOUER DANS CE CAMP DE REFUGIES SI RIEN N’EST FAIT POUR METTRE L’ONU ET LE HCR AU DEVANT DE LEURS IRRESPONSABILITES. DES VIEILLARDS, DES FEMMES ET LEURS ENFANTS EN BAS ÂGE VONT AUSSI SUBIR L’INACTION DU HCR QUI A VISIBLEMENT CHOISI DE FAIRE OUVERTEMENT DE LA POLITIQUE AU MEPRIS DE LA VIE DE MILLIERS DE PERSONNES DANS LE BESOIN. INDIGNEZ-VOUS !!!
Ce message n'a pas été suivi - l'indignation collective espérée n'a jamais été observée: des milliers de réfugiés Ivoiriens sont pris au piège de Ouattara ! "
LE PIEGE EST PLUS GRAND QUE CE QUE JE CROYAIS... nous en sommes NOUS MÊMES des dents !


16/11/2011
Réfugiés Ivoiriens au Togo : Ouattara, Faure et le HCR signent un Accord tripartite pour leur RAPATRIEMENT en Côte d’Ivoire.
"[...] Alassane Ouattara a saisi l’occasion pour exhorter ses compatriotes se trouvant encore sur le sol togolais du fait de la crise, à regagner, dans la sérénité et en toute confiance, leur pays. A cet effet, il a été procédé à la signature d’un Accord tripartite entre le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, le Gouvernement de la République togolaise et le Bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), relatif au RAPATRIEMENT VOLONTAIRE (Volontaire ? NON) des réfugiés ivoiriens vivant au Togo".
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Le 06.09.2011 dans l'article "Réfugiés Ivoiriens à Lomé : Le Camp de AVEPEZO, symbole du Mal être Ivoirien." je disais : "« L’assistance aux réfugiés Ivoiriens n’était utile que pendant la période d’urgence. “Cette période d’urgence a pris fin” » OUI, selon le HCR de l’ONU qui est l’un des pions essentiel du malheur de ces 7.000 réfugiés Ivoiriens du Togo, « la période d’urgence a pris fin » depuis que Ouattara a été investi Président: CECI ETANT, LES REFUGIES QUI NE PARTIRONT PAS DE AVEPEZO SERONT BIENTOT LIVRES A EUX MEME DANS CE CAMP DE LA DESOLATION.
[...]
Alors pourquoi ne prennent t’ils pas le chemin du retour vers la Côte d’Ivoire ? Il suffit de discuter avec eux pour y voir clair :
- la plupart d’entre eux sont encore traumatisés et n’ont eu aucun suivi psychologique,
- d’autres ont vue leurs proches se faire tuer et n’ont pas encore surmonté la peur de revivre ce cauchemar pour ensuite arriver à faire leur deuil,
- certains ont perdus tous leurs biens suites aux pillages des FRCI et n’envisage pas un retour vers l’inconnu au risque de continuer à souffrir dans ce camp,
- encore plus attendent une sécurité acceptable en Côte d’Ivoire,
- il y a aussi ceux qui craignent des représailles des rebelles encore présents.
Alors la question est de savoir pour qui travaille le Haut Commissariat aux Réfugiés ? Pour la cause des réfugiés ou pour l’image d’Alassane Ouattara ? UN DRAME A CIEL OUVERT VA BIENTÔT SE JOUER DANS CE CAMP DE REFUGIES SI RIEN N’EST FAIT POUR METTRE L’ONU ET LE HCR AU DEVANT DE LEURS IRRESPONSABILITES. DES VIEILLARDS, DES FEMMES ET LEURS ENFANTS EN BAS ÂGE VONT AUSSI SUBIR L’INACTION DU HCR QUI A VISIBLEMENT CHOISI DE FAIRE OUVERTEMENT DE LA POLITIQUE AU MEPRIS DE LA VIE DE MILLIERS DE PERSONNES DANS LE BESOIN. INDIGNEZ-VOUS !!!"
Ce message n'a pas été suivi - l'indignation collective espérée n'a jamais été observée: des milliers de réfugiés Ivoiriens sont pris au piège de Ouattara !

Claudus Kouadio a partagé un lien.
#FreeGbagbo
Le 6 septembre 2011 de retour de ce camp j'ai écrit: "Réfugiés Ivoiriens à Lomé : Le Camp de AVEPEZO, symbole du Mal être Ivoirien."
~ Je disais en introduction: "Pourquoi ne prennent-ils pas le chemin du retour vers la Côte d’Ivoire ? La réalité est telle que, après avoir été repoussée par la difficile accolade que l’on tente de faire à ce camp du désespoir, cette question qui devrait être la triste conclusion, trouve aussi une lourde place en introduction."
Depuis cette date je tirais la sonnette d'alarme en écrivant : "Avec le récent blocage de l’assistance du HCR dont profitait plus de 7.000 réfugiés Ivoiriens, les étudiants considèrent que toutes cette pression n’a qu’un seul but : les obliger à quitter le camp et retourner en Côte d’Ivoire pour ne pas salir l’image du pouvoir Ouattara.

HCR : L’ASSISTANCE AUX REFUGIES IVOIRIENS N’ETAIT UTILE QUE PENDANT LA PERIODE D’URGENCE. “CETTE PERIODE D’URGENCE A PRIS FIN”
« L’assistance aux réfugiés Ivoiriens n’était utile que pendant la période d’urgence. “Cette période d’urgence a pris fin” » OUI, selon le HCR de l’ONU qui est l’un des pions essentiel du malheur de ces 7.000 réfugiés Ivoiriens du Togo, « la période d’urgence a pris fin » depuis que Ouattara a été investi Président: ceci étant, les refugiés qui ne partiront pas d’Avépozo seront bientôt livrés à eux mêmes dans ce camp de la désolation. Alors pourquoi ne prennent-ils pas le chemin du retour vers la Côte d’Ivoire ? Il suffit de discuter avec eux pour y voir clair :
- la plupart d’entre eux sont encore traumatisés et n’ont eu aucun suivi psychologique,
- d’autres ont vu leurs proches se faire tuer et n’ont pas encore surmonté la peur de revivre ce cauchemar pour ensuite arriver à faire leur deuil,
- certains ont perdu tous leurs biens suite aux pillages des FRCI et n’envisagent pas un retour vers l’inconnu au risque de continuer à souffrir dans ce camp, encore plus attendent une sécurité acceptable en Côte d’Ivoire,
- il y a aussi ceux qui craignent des représailles des rebelles encore présents.
Alors la question est de savoir pour qui travaille le Haut Commissariat aux Réfugiés ? Pour la cause des réfugiés ou pour l’image d’Alassane Ouattara ? UN DRAME A CIEL OUVERT VA BIENTÔT SE JOUER DANS CE CAMP DE REFUGIES SI RIEN N’EST FAIT POUR METTRE L’ONU ET LE HCR AU DEVANT DE LEURS IRRESPONSABILITES. DES VIEILLARDS, DES FEMMES ET LEURS ENFANTS EN BAS ÂGE VONT AUSSI SUBIR L’INACTION DU HCR QUI A VISIBLEMENT CHOISI DE FAIRE OUVERTEMENT DE LA POLITIQUE AU MEPRIS DE LA VIE DE MILLIERS DE PERSONNES DANS LE BESOIN. INDIGNEZ-VOUS !!!"
PERSONNE N'A ECOUTE... et ce drame se joue en ce moment.
#CaFaitMal


06/09/2011
Réfugiés Ivoiriens à Lomé : Le Camp de AVEPEZO, symbole du Mal être Ivoirien.
Pourquoi ne prennent t’ils pas le chemin du retour vers la Côte d’Ivoire ? La réalité est telle que, après avoir été repoussé par la difficile accolade que l’on tente de faire à ce camp du désespoir, cette question qui devrait être la triste conclusion, trouve aussi une lourde place en introduction.
Il y a deux Côte d’Ivoire à Lomé : celle des Ivoiriens vivant tant bien que mal au cœur de la ville et l’autre Côte d’Ivoire des panneaux de l’UNHCR à la sortie de la ville à Trente minutes de la frontière Béninoise – la Côte d’Ivoire de nos frères qui tentent de survivre dans ce camp de fortune d’AVEPOZO.
La première incursion en ce lieu est une violente gifle pour l’Ivoirien. Après avoir traversé la ville de Lomé, rendez-vous avec le douloureux spectacle que même ces enfants qui vous accueillent avec un sourire aussi joyeux qu’innocent semblent ne pas ignorer : des dizaines et des dizaines de tentes protégées par une clôture de feuilles de raphia à moins de cent mètres du bord de mer, des sacs de riz remplis de sable pour faire barrage au ruissèlement des eaux de cette pluie qui inonde les dortoirs, des zigzags entre les cordes qui tiennent les tentes pour se frayer un chemin parmi les étals des vendeuses de vivres qui obstruent des passages déjà étroits, l’appel de ce vendeur ambulant : « Ya Pétrole !! Ya Pétrole !! » vous indique qu’hormis les lampadaires installés à quelques endroits, l’électricité est un luxe au campement.
Bien heureusement, des habitations en semi-dur (bois) ont été construites pour les plus chanceux parmi les personnes âgées ou très fragiles comme les femmes enceintes et les mères vivant seules avec des enfants.
En dépit de cette situation visiblement difficile, l’éternelle joie de vivre des Ivoiriens est perceptible en ce lieu qui piétine le moral déjà fragilisé par la situation désastreuse qui a été le catalyseur de ce désastre inhumain.

LA COHABITATION ENTRE LES REFUGIES IVOIRIENS ET LEURS HOTES TOGOLAIS.
A l’évidence les Togolais ont toujours partagé la même culture de l’hospitalité que leurs frères de Côte d’Ivoire. En outre, nos hôtes ont dans leurs habitudes une grande part de Côte d’Ivoire – juste pour mettre un point d’honneur sur le fait qu’il n’y a pas de problème majeur entre ces deux peuples qui se connaissent bien et qui se sont toujours côtoyés sans friction aucune.
Cependant, il serait inutile voir hypocrite passer sous silence le fait que les Ivoiriens dernièrement réfugiés au Togo suite à la guerre contre la Côte d’Ivoire, n’apprécient pas particulièrement la présence du contingent Togolais au sein de l’armée Onusienne encore moins le fait que celui-ci assure l’escorte et la protection de leur bourreau Alassane Ouattara. Toutefois, cela ne s’est jamais exprimé au premier plan et n’a jamais été ouvertement l’objet de discorde.
Malencontreusement, un fait divers qui a donné suite à un quiproquo a fini par conduire à une situation regrettable au camp d’Avépozo. Une rumeur tenace qui continue de hanter tous les Ivoiriens de Lomé.
En effet la réalité a été exagérée. Après une entrevue avec des personnes proches de cette affaire, il ressort que finalement tout le monde regrette le malheureux incident.
Que s’est-il vraiment passé le 13 Aout 2011 à Avépozo ? Un jeune Etudiant Ivoirien du nom de Mackenzy prend un pot dans un bistrot non loin du camp avec des amis Ivoiriens et Togolais. Le volume du son en provenance du bistrot fini par déranger d’autres personnes qui au même moment tenaient une réunion entre habitants du quartier. Ce faisant, il fut demandé au responsable du Bistrot de réduire le volume de la musique en provenance de son commerce : refus des clients du Bistrot. Et comme pour marquer clairement sa désapprobation, l’ami Togolais de l’étudiant s’introduit dans le bistro et fait exploser les décibels.
Face à cette situation, s’engagea alors une vive discussion entre l’ami Togolais de Mackenzy et le porte parole de la communauté Togolaise. Très rapidement, les deux hommes en viennent aux coups de poing. Mackenzy venu s’interposer prend un coup – il réplique.
Sous l’effet de la colère, Mackenzy devient l’adversaire du Togolais en furie qui revient avec une machette qu’il lui plante dans le crâne. Les Ivoiriens présents se jettent dans la bagarre et l’un d’eux assomme l’agresseur de Mackenzy avec une pierre en pleine tête. L’homme tombe raide – évanoui.
C’est là que tous se gâte. Comme une trainée de poudre l’information voyage et se déforme : Un Ivoirien vient de tuer un Togolais devant le camp de réfugiés. La fausse information est même reprise entre le 13 et le 14 août par les médias locaux. Ces deux jours vont être terribles pour les Ivoiriens du camp qui vont subir des agressions de toutes sortes. C’est armé de pierres, de gourdins et de machettes que les Togolais répliquent pour se venger. Plus de dix victimes Ivoiriennes ont étés enregistrées.
Les démarches des réfugiés Ivoiriens auprès des autorités de la région du Golfe ont fini par calmer les ardeurs des Togolais en colère. Toutefois, la psychose et le désarroi règnent toujours car cette affaire en a révélé d’autres encore plus complexes.

LES ETUDIANTS D’AVEPEZO, LA FESCI ET LES UNIVERSITES DU TOGO.
« On va faire comme les Etudiants Ivoiriens », lancent un étudiant Togolais sur le campus de Lomé avant leur dernière marche du mois de Juin 2011. Cette phrase est devenue le cauchemar des 700 étudiants Ivoiriens d’Avépozo.
Ici la FESCI qui a déjà très mauvaise presse au niveau de ses revendications syndicales est aussi assimilée à une dangereuse milice en fuite. Alors les étudiants du camp ont les idées dans les limbes. Une chose est certaine - la plupart d’entre eux refusent de retourner continuer leurs études en Côte d’Ivoire. Le HCR semblait leur donner une porte de sortie en proposant de les inscrire dans les universités déjà surpeuplées de Lomé et de Kara. Mais l’affaire Mackenzy ayant réveillé le spectre d’une FESCI anarchiste et violente fait rejaillir des doutes sur cette possibilité.
Un autre frein à l’éventualité de cette proposition est que certaines filières universitaires Ivoiriennes n’existent pas au Togo. Le Président des étudiants Réfugiés du Togo expliquait par exemple que : « Au Togo il n’y a pas de faculté de Criminologie. Alors pour un étudiant en maitrise de Criminologie, on te propose soit de faire la première année de droit, soit la maitrise de droit : si je choisis d’aller en première année de droit j’aurai largement régressé. De même si je choisis d’aller en maitrise de droit je n’aurai pas les rudiments de base en plus de suivre une voie que je n’ai pas choisie à la base »
Certains n’y croient plus et commencent à chercher d’autres terres d’asile depuis que le HCR projette de déporter les étudiants et les célibataires du camp d’Avépozo-Lomé vers la ville de KARA où le pourcentage de militaires par habitant est peut-être le plus élevé au monde.
Avec le récent blocage de l’assistance du HCR dont profitait plus de 7.000 réfugiés Ivoiriens, les étudiants considèrent que toutes cette pression n’a qu’un seul but : les obliger à quitter le camp et retourner en Côte d’Ivoire pour ne pas salir l’image du pouvoir Ouattara.

HCR : L’ASSISTANCE AUX REFUGIES IVOIRIENS N’ETAIT UTILE QUE PENDANT LA PERIODE D’URGENCE. “CETTE PERIODE D’URGENCE A PRIS FIN”
« L’assistance aux réfugiés ivoiriens n’était utile que pendant la période d’urgence. “Cette période d’urgence a pris fin” » OUI, selon le HCR de l’ONU qui est l’un des pions essentiel du malheur de ces 7.000 réfugiés Ivoiriens du Togo, « la période d’urgence a pris fin » depuis que Ouattara a été investi Président: ceci étant, les réfugiés qui ne partiront pas de Avépozo seront bientôt livrés à eux-mêmes dans ce camp de la désolation. Alors pourquoi ne prennent-ils pas le chemin du retour vers la Côte d’Ivoire ? Il suffit de discuter avec eux pour y voir clair :
· la plupart d’entre eux sont encore traumatisés et n’ont eu aucun suivi psychologique,
· d’autres ont vu leurs proches se faire tuer et n’ont pas encore surmonté la peur de revivre ce cauchemar pour ensuite arriver à faire leur deuil,
· certains ont perdu tous leurs biens suites aux pillages des FRCI et n’envisagent pas un retour vers l’inconnu au risque de continuer à souffrir dans ce camp,
· encore plus attendent une sécurité acceptable en Côte d’Ivoire,
· il y a aussi ceux qui craignent des représailles des rebelles encore présents.
Alors la question est de savoir pour qui travaille le Haut-Commissariat aux Réfugiés ? Pour la cause des réfugiés ou pour l’image d’Alassane Ouattara ? Un Drame à ciel ouvert va bientôt se jouer dans ce camp de Réfugiés si rien n’est fait pour mettre l’ONU et le HCR au-devant de leur irresponsabilité. Des vieillards, des femmes et leurs enfants en bas âge vont aussi subir l’inaction du HCR qui a visiblement choisi de faire ouvertement de la politique au mépris de la vie de milliers de personnes dans le besoin. Indignez-vous !!!
En ce moment même ils sont nombreux ces Ivoiriens qui, quittant la terre de leur ancêtres, n’ont eu que la seule possibilité de n’emporter que les vêtements qu’ils avaient sur leur peau séchée par la peur, le stress et la faim en cette douloureuse période de guerre en Côte d’Ivoire.
Prenant la route avec pour seul objectif de sauver leur vie et celle de leurs proches, ils sont allés loin de chez eux. Très loin sur des terres inconnues : Liberia, Ghana, Togo, Benin. Le traumatisme est encore frais et vivant dans leur quotidien. Alors revenir dans cette Côte d’Ivoire qui tente difficilement de se remettre en route est un objectif visiblement secondaire pour ces nombreux Ivoiriens toujours habités par la peur et des appréhensions légitimes. En dépit de cette situation préoccupante, le HCR est volontairement en train de les laisser tomber.
Les problèmes sur le terrain sont d’ordre infrastructurel, alimentaire et sanitaire. Certaines priorités telles que l’éducation des enfants est une quête utopique. Pour l’instant, face aux cris du cœur de ces mères, ces enfants et ces hommes perdus, il faut parer au plus urgent. Il faut agir et vite.


Claudus Kouadio - Bloggeur - Président des Facebookers pour Gbagbo – Responsable du CRI-Panafricain à Lomé


---------- Message transféré ----------
De : TIBALA 
Date : 20 mars 2013 15:42
Objet : SUITES DE LA MOBILISATION POUR LES REFUGIES IVOIRIENS DU CAMP D'AVEPOZO AU TOGO
À : Christine TIBALA

Bonjour à toutes et à tous,
Concernant la mobilisation contre les pressions insoutenables exercées sur les réfugiés ivoiriens du camp d'AVEPOZO de LOME au TOGO pour les contraindre au retour sans garantie concernant leur sécurité, quelques informations sur la situation du moment : 

 #FreeGbagbo
@Le_HCR #CAmpAvepozo.
La gendarmerie Togolaise se retire en ce moment du camp de réfugiés ivoiriens d’Avépozo emportant avec elle tous son arsenal anti-émeute déployé face à des femmes et des enfants dont l’unique arme se résume à des cris et des pleurs pour réclamer leurs droits vis-à-vis du HCR-TOGO qui refuse d’assumer l’assistance qui est son seul et unique devoir envers ces personnes comme le stipule la charte des nations Unis.
Que Dieu lui-même bénisse tous ceux qui prennent en ce moment à bras le corps la situation calamiteuse de nos parents refugiés au TOGO.
Où que vous soyez, CONTINUEZ d'appeler le "00228 22 22 86 80" pour RECLAMER le respect des Droits des réfugiés Ivoiriens du TOGO.

~ Merci à Woodji LeliondeGahoulou et à son équipe de Clifcis Infos pour leur grande implication via des actions médiatiques à venir.

Merci à Claudus Kouadio et à toutes les équipes de mobilisation sur les graves pressions que subissent les réfugiés ivoiriens du TOGO pour les contraindre à retourner en Côte d'Ivoire sans garantie pour leur sécurité. Le numéro "00228 22 22 57 15" ne répond plus et ce matin le Monsieur qui décrochait feignait de ne pas être au courant tout en exigeant l’identité des appelants. Il y a quelques minutes sur le numéro : "00228 22 22 86 80" du CNR, la personne qui a décroché a accepté de discuter de l’objet de l’appel une fois mon identité déclinée. Il prétend que ce sont les femmes du camp de réfugiés qui posent problèmes, qu’elles ont des revendications illégitimes et qu’elles mettent en danger tous les réfugiés. Il prétend qu’elles vont à l’encontre des accords tripartites en cours de négociation, voire déjà été adoptés (il serait bon que nous soyons informés de l’état d’avancement des choses dans ce dossier afin de pouvoir déjouer le « piège » le cas échéant). Je lui ai rappelé qu’à l’origine de l’affaire des disparus du Beach au CONGO, il y avait bien eu des accords tripartites négociés sous la houlette du HCR pour favoriser le retour au pays de milliers de réfugiés et que ça n’avait pas empêché le chef de la police politique et ami de Sassou NGUESSO de torturer et d’exécuter 500 hommes et enfants de plus de 15 ans à leur retour sur le territoire national. L’affaire a été enterrée par la Justice congolaise et N’DENGUE a bénéficié d’un non lieu aidé par VILLEPIN, Patrick GAUBERT et autres pseudo représentants de la Patrie des Droits de l’Homme ! Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on ne saurait que trop rester prudents et continuer d’apporter tout notre soutien au vaillante réfugiées du camp d’AVEPOZO (lien vers un article d’il y a presque deux ans maintenant :http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2011/08/avant-de-ceder-aux-sirenes-de-la.html).
Quant  à ceux qui critiquent cette mobilisation en appelant à envoyer de l'argent plutôt que de s'occuper des droits des réfugiés, j'ose croire que l'un n'empêche pas l'autre, au contraire !
N'opposons pas l'aide d'urgence et toutes les autres formes de mobilisation pour essayer de venir en aide à tous ceux qui souffrent Côte d'Ivoire et ailleurs ! Chacun fait à la mesure de ses compétences et de ses possibilités ! Je constate de surcroît qu'en Occident comme en Afrique, les tenants du système arrivent toujours à nous mobiliser sur des actions humanitaires pour éviter que nous soyons sur le terrain politique. Or les femmes ivoiriennes du camp de réfugiés d'AVEPOZO manifestent principalement pour que les rations alimentaires qui leur permettaient de survivre et qui ont été supprimées pour faire pression au retour forcé d'exil soient rétablies, ce qui -le cas échéant- diminuera l'aide d'urgence à laquelle nous condamne cette politique d'anéantissement de toute contestation dont a besoin le système impérialiste pour se perpétuer. 
Merci à vous de tout ce que vous pourrez faire pour maintenir la pression sur les ONG et autres instances décisionnaires en matière de protection des réfugiés politiques !
Christine COLIN-TIBALA
06 10 47 67 17

OPERATION, "J'APPELLE LE 00228 22 22 57 15" POUR RECLAMER LE RESPECT DES DROITS DES REFUGIES IVOIRIENS DU TOGO
Lomé: 5 Réfugiées ivoiriennes convoquées au Ministère de la Sécurité Et de la Protection Civile Du Togo.
Pour avoir organisé des Sit-in et Manifestations des femmes et enfants refugiés Ivoiriens contre la faim sur le camp de refugies de Avepozo de Lome 5 femmes (Yoho Elisabeth Baba Epouse Gogoua, Dago Nathalie, Tehe Ida Marietta, Konate Sita et Yebe Prisca Epouse Gnahore) convoquées au Ministère de la Sécurité Et de la Protection Civile Du Togo.
Des demain à partir de 7h30 GMT, où que vous soyez, appelez le "00228 22 22 57 15" pour RECLAMER le respect des Droits des refugiés ivoiriens du TOGO.
Que DIEU protège ces braves femmes.
Lomé: 5 Réfugiées ivoiriennes convoquées au Ministère de la Sécurité
Pour avoir organisé des Sit-in et Manifestations contre la faim de femmes et enfants réfugiés ivoiriens sur le camp de refugiés de Avepozo de Lome 5 femmes (Yoho Elisabeth Baba Epouse Gogoua, Dago Nathalie, Téhé Ida Marietta, Konate Sita et Yébé Prisca Epouse Gnahoré) convoquées au Ministère de la sécurité et de la protection civile Du Togo.
CAMARADES, arrêtons de regarder ailleurs lorsqu’il y a URGENCE en un lieu qui abrite LES NÔTRES. 
Il est temps de faire « force commune » et dénoncer au plus haut niveau le drame à ciel ouvert qui se passe minute après minute dans le  camp de refugiés ivoiriens d’Avepozo à Lomé. 
5 Ivoiriennes viennent de recevoir à 17H ce soir une convocation du COMITE NATIONAL POUR LES REFUGIES (CNR) émanant du MINISTERE DE LA SECURITE ET DE LA PROTECTION CIVILE DU TOGO.
Il leur est demandé de se présenter demain à 8h30 le matin au siège du CNR sis dans l’enceinte du Ministère de la Sécurité et de la protection civile Du Togo.
Déjà ce dimanche elles nous confiaient les menaces très précises de Mr INANDJO OLUWADARA MOISE du CNAR (Coordination Nationale d’Assistance aux Réfugiés) qui MENAÇAIT DE LEUR RETIRER LE STATUT DE « REFUGIE AU TOGO » SI ELLES CONTINUAIENT LES SIT-IN pour crier au scandale et demander le rétablissement de la ration alimentaire qui est un DROIT primordial pour le refugiés et un DEVOIR élémentaire pour le HCR. 
NOUS DEVONS TIRER LA SONNETTE D’ALARME ET DEMANDER AUX AUTORITES TOGOLAISES DE NOUS SITUER : bien que connaissant leurs accointances avec le pouvoir Ouattara, VONT-ELLES ALLER JUSQU’A NIER A UN IVOIRIEN SON STATUT DE REFUGIE AU TOGO VALIDE SOUS LA COUPOLE DU HCR ?
Le cas échéant, ces braves dames pourraient être chassées du Togo ou emprisonnées pour «troubles à l’ordre public».
IVOIRIENS, MILITANTS PANAFRICAINS, que chacun à son niveau devienne le porte parole de nos parents du camp de refugiés ivoiriens d’Avepozo à Lomé. 
INDIGNEZ-VOUS ! Cela suffit… elles demandent à manger et non des menottes ou des baillons.

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18 mars 2013

MANIFESTATION DES FEMMES ET ENFANTS REFUGIES SUR LE CAMP DE AVEPOZO A LOME : Le collectif "La Voix des refugiés" parle

" LA VOIX DE TOUS LES REFUGIES DU CAMP D’AVEPOZO " 
LE CAMP DES REFUGIES IVOIRIENS D’AVEPOZO/TOGO EST PEUPLE DE 3.275 REFUGIES SELON L’UNHCR.  CES POPULATIONS VIVENT DEPUIS PRES DE 2 ANS DE 10 KG DE RIZ- UN ½  LITRE D’HUILE PAR PERSONNE ET PAR MOIS.
http://claudus.ivoire-blog.com/archive/2013/03/18/manifestation-des-femmes-et-enfants-refugies-sur-le-camp-de.html 

avepezo, lomé, togo, réfugiés ivoiriens, unhcr, hcr, fesci, universités de lomé, université de kara, madame Gogoua, M. VODOUNOU, UNHCR/TOGO, claudus kouadio, le blog de claudusCOUPURE TOTALE DE CES VIVRES, voilà maintenant 04 mois que cette situation de précarité s’est aggravée par la coupure totale et brusque de ces vivres. Les conséquences sont palpables sur le camp : La faim -La soif - Les maladies - Les décès - Le vol - La prostitution - Le travail des enfants -Les résultats scolaires minables-Les étudiants délaissés, les extrêmes vulnérables en pénible souffrance.
L’AUTONOMISATION annoncée avec grand ESPOIR par le l’UNHCR/TOGO, consistant à donner des sommes d’argent importantes à chaque refugié pour lui permettre de se prendre en charge pour toute sa vie au Togo, a accouché d’une souris : l’UNHCR/TOGO décide de donner la somme de 120.000 FCFA, soit 266 dollars à chaque refugié pour s’en débarrasser.
avepezo, lomé, togo, réfugiés ivoiriens, unhcr, hcr, fesci, universités de lomé, université de kara, madame Gogoua, M. VODOUNOU, UNHCR/TOGO, claudus kouadio, le blog de claudusLE COMITE DE GESTION DU CAMP, taillé sur mesure pour être tout, sauf un partenaire et une structure de défense des droits des refugiés, s’est fourvoyé et discrédité par des compromissions permanentes. Il s’est effondré devant le HCR qui l’a confiné dans la tache d’une caisse de résonnance. Sa proposition à l’UNHCR d’élever les moyens de l’AUTONOMISATION à hauteur de 1.000.000 de FCFA, soit 2.200 dollars par réfugié, a été balayée du revers de la main par M. VODOUNOU, Représentant-Résident de l’UNHCR/TOGO, qui a unilatéralement clos les discussions.    
avepezo, lomé, togo, réfugiés ivoiriens, unhcr, hcr, fesci, universités de lomé, université de kara, madame Gogoua, M. VODOUNOU, UNHCR/TOGO, claudus kouadio, le blog de claudusLE CAMP DES REFUGIES EN EBULLITION : le 28 février 2013, les femmes et les enfants sont entrés en grève, et sit-in devant les bureaux de l’UNHCR, pour pleurer, la misère du camp, déclarer la faillite de l’UNHCR/TOGO dans sa mission d’assurer les droits des refugiés ivoiriens au Togo. Elles réclament purement et simplement une nouvelle terre d’asile. Depuis qu’elles sont assises pacifiquement devant les locaux, M. VODOUNOU, Représentant-Résident du de l’UNHCR/TOGO n’est pas venu les voir et ouvrir une discussion avec elles. Il évoque sa sécurité menacée par les femmes en grève, en dépit de la gendarmerie et de la police sur le camp. Mais, contre toute attente, M. VODOUNOU profère des menaces de tout genre. Il prononce des conférences de presse, pour décrire le misérable camp des refugiés, comme s’il s’agissait d’une prestigieuse université européenne ou américaine, où il y aurait 76 robinets d’eau potable, des salles polyvalentes, des salles de cuisine, etc…
avepezo, lomé, togo, réfugiés ivoiriens, unhcr, hcr, fesci, universités de lomé, université de kara, madame Gogoua, M. VODOUNOU, UNHCR/TOGO, claudus kouadio, le blog de claudusRFI  ET L’EAU POTABLE : curieusement, après le passage des femmes sur la Radio mondiale RFI et la publication des images du camp sur Internet, M. VODOUNOU panique et sort de sa pseudo-insécurité. Il arrive à pas de course sur le camp et fait le point des travaux non réalisés depuis des mois. Aussi, s’engage-t-il à faire ces travaux nuitamment et sous escorte policière, dans le but de rattraper les contre-vérités qu’il a publiées.  Aujourd’hui, c’est le statuquo.  Les femmes continuent de porter le lourd fardeau de tout le camp.  Elles sont en douleur d’enfantement.
avepezo, lomé, togo, réfugiés ivoiriens, unhcr, hcr, fesci, universités de lomé, université de kara, madame Gogoua, M. VODOUNOU, UNHCR/TOGO, claudus kouadio, le blog de claudusTous les refugiés placent leur espoir dans cette lutte engagée par les femmes du camp vis-à-vis de l’UNHCR/TOGO, qui affame, tue à petit feu les ivoiriens, livre à la prostitution les femmes et les filles de moins de 15 ans, hypothèque l’avenir des écoliers, sacrifient les étudiants ivoiriens refugiés au Togo.
PRISE DE CONSCIENCE COLLECTIVE : Les ivoiriens refugiés ont tous pris conscience que leur avenir se joue à présent. Ils n’ont plus d’espoir dans un quelconque comité qui viendrait défendre leur cause en ce moment crucial de leur vie à Avepozo/Tropicana. Leur vie qui semble être oubliée du monde entier. Cela est d’autant plus vrai qu’en ce moment même, une information vient d’être porté à la connaissance des refugiés, selon laquelle le camp d’Avepozo Lomé n’existerait même pas en tant que camp de refugié,  ou alors, il serait fermé depuis des lustres. Que les différents documents en possession des refugiés, délivrés par l’UNHCR/TOGO, contiendraient des indices qui confirmerait cette thèse. C’est pourquoi,  "La Voix des refugiés", se met en place, pour dire haut fort que le camp dans son entièreté soutien les femmes et tous les refugiés en lutte pour leur survie, à continuer ce combat de la reconnaissance de tous leurs droits.
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"LA VOIX DES REFUGIES" est la VOIX de tous les refugiés du camp d’Avepozo. Elle a pour vision de mener des actions de lutte dans la paix, la non-violence, mais dans un  langage franc et sans compromission.   "La Voix des refugiés" est un élan collectif des refugiés affamés et engagés à mener (aux cotés des femmes) des discussions avec l’UNHCR/TOGO sur la vie et l’avenir du refugié d’Avepozo.  "La Voix des refugiés" s’engage à montrer aux yeux du monde entier que la douleur des femmes est réelle, leurs pleures devant les locaux de l’UNHCR sont fondés. Que toute la masse des 3275 refugiés (selon l’UNHCR) vivant au camp d’Avepozo, est impliquée dans cette lutte. Que c’est bien tous les refugiés dans leur ensemble qui inspirent ce combat.  Que si, jusque-là, l’ensemble des refugiés du camp d’Avepozo s’est abstenu de manifester, c’est bien parce que les femmes et les enfants (couche sociales plus vulnérables) déclenchent plus facilement la solidarité et la compassion internationales.  "La Voix des refugiés" donnera un écho plus retentissant de la gratitude du peuple ivoirien refugié au Togo, envers son SEM. Faure GNANSSIGBE, son Gouvernement et son peuple pour toute leur compassion et leurs bienfaits à l’égard des refugiés. "La Voix des refugiés" rappellera au monde entier que les refugiés ivoiriens n’ont rien contre le Togo. Mais contre l’UNHCR/TOGO qui se cache derrière le gouvernement togolais pour présenter les refugiés comme des bourreaux alors que ce sont eux les victimes. "La Voix des refugiés" agira afin que le peuple togolais qui nous soutien et le monde entier qui a commencé à ouvrir les yeux sur notre misère, se fassent une idée exacte de notre détresse et qu’on nous aide à gagner le combat pour notre survie et la reconnaissance de tous nos droits.
Pour les refugiés ivoiriens au Togo
Vivant au camp d’Avepozo/Tropicana
Signé
Les refugiés affamés
« Enfermé dans un camp, le refugié est libre de crier sa faim quand il est affamé. Si c’est là un délit, sa seule peine de condamnation est de lui donner à manger »   

Je vous prie de trouver ci-joint , chers patriotes et résistants, le courrier adressé par le CPAD (Comité de Pilotage des Actions de la Diaspora) au HCR relativement à la situation dramatique des réfugiés
ivoiriens dans le camp d'Avepozo au Togo. En faire une large diffusion
Merci à tous


Interview du porte-parole des femmes ivoiriennes réfugiées du camp d'Avepozo  au Togo sur le lien suivant (vidéo ajoutée le 18 mars 2013) :

#FreeGbagbo 
Ehui Bernard l'ambassadeur de Ouattara au Ghana et au Togo se moque de la douleur des réfugiés Ivoiriens de Lomé. 
Images intégrées 2Pendant que le camp crie famine et lance un SOS pour la sécurité, l'insalubrité, la dégradation des tentes, les soins de santé... Ehui Bernard prétend organiser le "retour VOLONTAIRE" de ceux-ci, consécutif à un accord tripartite entre l'imposture de gouvernement Ivoirien, le gouvernement togolais et le HCR, accord signé sans consulter les "sujets", c'est-à-dire les réfugiés.
Pour blanchir leur image durablement crasseuse, ils sont prêts à TOUT pour faire oublier cette situation choquante dans laquelle les réfugiés vivent.
Pour contraindre certains réfugiés à ce retour dit volontaire, la technique est toute trouvée:
1 - les priver du minimum vital et les exposer à l'insécurité, à l'insalubrité, aux maladies... à une mort certaine !
2 - Faire la cour à ces réfugiés transformés en "légumes" par les privations et les abus : les rendre dociles et manipulables à souhait - "Ventre qui a faim n'a point d'oreille" dit-on... Mais J'ai encore trouvé dans ce camp misérable des hommes et femmes dignes même étant sous le poids des maux.
Dites à Ehui Bernard d'arrêter de se moquer des réfugiés ivoiriens du Togo... Ils ne lui demandent rien et ne se considèrent pas comme étant sous sa tutelle.


RAPPEL MESSAGE DU 2 MARS SUR LE MÊME SUJET :
URGENT. URGENT. Les réfugiés ivoiriens au Togo en danger de mort.
A LA DEMANDE DE OUATTARA. LE GOUVERNEMENT TOGOLAIS COUPE LES VIVRES AUX REFUGIES DU CAMP D APEZO. ILS MANIFESTENT.

Une réfugiée qui nous a joint au téléphone raconte: "Ils veulent nous donner vingt mille francs chacun pour retourner en Côte d'Ivoire. Mais nous, nous réclamons une nouvelle terre d'asile s'ils veulent plus de nous car nous vivons dans les conditions très difficiles. Ils nous privent de nourriture, d'électricité et d'eau. Ils donnent de la poudre mais périmée aux bébés donc il y a une épidémie de choléra ici. Nos enfants meurent. On a faim.



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