CÔTE D’IVOIRE : BOURREAUX RECOMPENSES/VICTIMES PERSECUTEES




En ce mercredi 31 mai 2017, la Résistance ivoirienne et panafricaine de France a tenu à célébrer publiquement l’anniversaire du Président Laurent GBAGBO[1] sur la place de la Bourse de Paris et sous les fenêtres de l’AFP, à quelques centaines de mètres de HRW qui se revendique de la protection des droits humains et de RSF spécialisée dans la défense de la liberté de la presse[2]. Par cette action, nous entendons non seulement rendre hommage au Président Laurent GBAGBO en ce jour où il fête ses 72 ans, à son combat pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, mais également à toutes celles et ceux qui continuent de le soutenir souvent au prix de leur liberté et au péril de leur vie.


Pour comprendre qui est Laurent GBAGBO tout d’abord, revenons sur quelques éléments déterminants de son parcours :


Issu d’une famille modeste de Gagnoa en Côte d’Ivoire le 31 mai 1945 (père fonctionnaire de police[3] ; mère ménagère), il fait des études d’Histoire et se destine à l’enseignement. Particulièrement sensible aux injustices qui marquent les colonies françaises et qui se poursuivent même après l’accession aux indépendances formelles des années 60, Laurent GBAGBO s’engage dans un combat déterminé mais toujours pacifique pour permettre aux peuples africains d’accéder à une réelle souveraineté, ce qui lui vaut plusieurs emprisonnements dont presque deux ans de 1971 à 1973[4]. Très engagé dans la lutte syndicale et politique de son pays, il est contraint de s’exiler en France en 1982 après avoir clandestinement créé le Front Populaire Ivoirien. Ardent panafricain, Laurent GBAGBO en profite pour nouer des relations avec de nombreux mouvements qui travaillent dans le même sens que lui. Il obtient difficilement le statut de réfugié politique car la France n’est pas prête à remettre en cause le soutien qu’elle apporte à Félix Houphouët Boigny dans le cadre du pacte colonial[5] qui lie la Côte d’Ivoire –comme tous les pays de la zone francophone- à l’ancienne puissance coloniale (notamment avec le franc CFA véritable monnaie d’asservissement)[6]. De retour en Côte d’Ivoire en 1988, Laurent GBAGBO crée officiellement le Front Populaire Ivoirien et arpente tout le pays jusqu’à la reconnaissance effective du multipartisme en 1990, ce qui lui vaut d’être considéré comme le père du multipartisme en Côte d’Ivoire[7].



En 1992, Laurent GBAGBO est de nouveau emprisonné et maltraité avec sa famille et ses plus proches collaborateurs pour avoir protesté contre la répression sauvage des mouvements d’opposition[8].



Après la guerre des héritiers BEDIE/OUATTARA/GUEI à la mort mystérieuse d’Houphouët BOIGNY en 1993, Laurent GBAGBO s’allie temporairement avec le RDR de Djenny KOBENAN pour protester contre la politique d’ivoirité et de népotisme menée par BEDIE devenu chef de l’Etat et appelle en 1995 à un boycott actif massivement suivi des élections présidentielles[9].



Le coup d’Etat du Génal GUEI du 24 décembre 1999 renverse le pouvoir totalement corrompu et discrédité de Konan BEDIE. On sait aujourd’hui qu’Alassane OUATTARA en était déjà le commanditaire comme celui du 19 septembre 2002[10] et qu’il a été pris de court par la volte-face de Robert GUEI, ce qui explique sans doute l’élimination de ce dernier aux premières heures du coup d’Etat de 2002.



Après l’adoption référendaire de la Constitution[11], Laurent GBAGBO accède à la magistrature suprême le 26 octobre 2000. Tandis que le Général GUEI tente de confisquer la vérité des urnes à son avantage, Laurent GBAGBO appelle le peuple à descendre dans la rue et obtient pacifiquement le départ du Général putschiste. A peine proclamé Président de la République ivoirienne, il est désigné responsable de ce qui deviendra le « charnier de Yopougon »[12]. C’est le début d’une campagne de diabolisation qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui. En effet, Laurent GBAGBO l’insoumis, Laurent GBAGBO le panafricain ne pouvait pas rester aux commandes de la Côte d’Ivoire véritable poumon économique de la Françafrique. C’est pourquoi tous les moyens furent bons pour le faire tomber.



Les accusations fallacieuses de xénophobie, de dérives ivoiritaires et génocidaires ne vont cesser de s’abattre sur son régime aussi bien du côté des dirigeants occidentaux que de la part de leurs relais médiatiques (d’où notre nouvelle interpellation de l’AFP de ce jour[13]) ou encore en provenance des ONG supposées soutenir les peuples en marche pour leur liberté (d’où le dépôt synchronique de cette même motion au siège de HRW[14] et de RSF[15]).


Juste après que les Patriotes aux mains nues soient massivement descendus dans la rue jusqu’à obtenir le retrait du pouvoir du Général GUEI, Alassane OUATTARA conteste la victoire de Laurent GBAGBO et envoie ses partisans déjà armés à l’affrontement. C’est dès cette époque que la plupart des ONG et des médias mainstream vont commencer à accumuler les fausses accusations contre le régime du Président Laurent GBAGBO, inversant systématiquement les victimes et les bourreaux.

Le 19 septembre 2002, une tentative de coup d’Etat aboutit à la partition du pays avec une grande partie du pays entre les mains de rebelles armés qui endeuillent la Côte d’Ivoire jusqu’à aujourd’hui[16].

Pendant 8 ans, de 2002 aux élections de 2011, le Président Laurent GBAGBO ne va pas cesser de faire des concessions, des accords de Marcoussis au décret de candidature exceptionnelle d’Alassane OUATTARA en passant par des lois d’amnistie des crimes commis par les rebelles avec une seule exigence jamais satisfaite par l’autre camp : LE DESARMEMENT[17]

Au plus fort de la crise postélectorale de 2010/2011 alors que les bruits de bottes de ladite Communauté Internationale se font entendre, il propose le recomptage des voix[18]. On le lui a refusé et on préfère encore aujourd’hui compter les morts !

C’est cette dialectique BOURREAUX RECOMPENSES/VICTIMES PERSECUTEES[19] qui continue et que nous dénonçons aujourd’hui.

Pas plus tard qu’hier devant la CPI où se tient le procès de Laurent GBAGBO et de Charles Blé GOUDE, la Défense a brillamment établi que le sang trouvé sur le corps des femmes d’Abobo prétendues victimes assassinées par les forces loyales au président GBAGBO le 7 mars 2011 n’était pas du sang humain[20]

Rappelons que cette accusation d’être responsable du prétendu assassinat de ces femmes qui manifestaient soi-disant pacifiquement le 3 mars 2011 est un des principaux éléments de l’accusation de la CPI pour l’attraire devant elle pour crimes contre l’humanité. Si le Front Populaire Ivoirien de Laurent Gbagbo a bien publié un communiqué[21], on attend toujours celui des ONG, des médias et autres institutions judiciaires supposées en quête de vérité historique. Sur les réseaux sociaux et dans les motions que nous sommes nombreux à avoir remises aux autorités, aux médias, aux ONG, nous avions déjà produit toutes ces preuves d’un montage grossier[22] pour discréditer le régime du Président GBAGBO et justifier a posteriori l’intervention franco-onusienne après l’adoption de la résolution 1975 du Conseil de Sécurité de l’ONU (CQFD). 

Ce n’est là qu’un des innombrables médiamensonges qui ont été déversés tant sur l’opinion publique nationale qu’internationale pour se débarrasser de Laurent GBAGBO, devenu l’ennemi public des intérêts occidentaux et de leurs servants locaux, quand bien même fut-il francophile et prêt à toutes les concessions pour éviter la guerre qu’on lui imposait.

Ainsi malgré les accusations qui continuent de peser contre lui de crimes contre l’Humanité, aucun dossier de prétendue victime burkinabé des miliciens pro-Gbagbo n’a été déposé devant un tribunal pénal international. C’est pourtant ce que s’était engagé à faire Benoît SCHEUER comme précité en 2001, lui qui avait pris la tête d’une campagne visant à traduire Laurent GBAGBO devant la CPI[23]… Déjà ! Ce qui n’a pas empêché l’actuel Président du Burkina Faso Roch Christian KABORE de déclarer il y a quelques jours que Laurent GBAGBO ne devait pas être libéré à cause des crimes qu’il aurait commis contre son peuple. Sans doute sa complicité avec le président déchu Blaise COMPAORE dans la déstabilisation de la Côte d’Ivoire par armement, entraînement et financement de la rébellion de 2002 y est pour quelque chose… Ironie de l’Histoire : c’est le même dictateur reconnu Blaise COMPAORE qui a dirigé et endeuillé son pays pendant plus de 27 ans qui a été naturalisé ivoirien par son ami Alassane OUATTARA pour échapper aux poursuites apparemment engagées contre lui par son ancien allié et ami Roch Christian KABORE[24] ! Et la Communauté internationale si soucieuse de sa nouvelle « R2P » (Responsabilité de Protéger les Peuples), où est-elle passée ?

Sur les grossières accusations portées contre Laurent GBAGBO et ses partisans, nous pourrions encore citer l’affaire KIEFFER[25] qui n’a toujours pas livré ses secrets alors que Laurent et Simone GBAGBO sont à la disposition de la justice française pour faire toute la vérité sur cette tragique disparition. Idem pour les assassinats, de Stéphane DI RIPPEL et de tant d’autres sur lesquels nous ne nous attarderons pas mais qui suscitent tous les mêmes interrogations :

Qui avait intérêt à faire croire que Laurent GBAGBO s’apprêtait à « génocider » les Malinkés et les allogènes à peine arrivé au pouvoir par les urnes en 2000 en lui imputant le « charnier de Yopougon » révélé par les chaines françaises ?

Qui avait intérêt à « exploiter » la mort des 9 soldats français de Bouaké et à assassiner des centaines de civils ivoiriens pour stopper la progression des forces loyales au Président Laurent GBAGBO en passe de reconquérir l’intégrité territoriale du pays le 06 novembre 2004[26] ?

Qui avait intérêt à faire croire que les partisans de Laurent GBAGBO « braisaient » les Malinkés et les partisans du RDR en recourant au fameux code « 125 » ?

Cette accusation demeure quand bien même la photo qui a été exhibée sur les plateaux de TV pendant la crise postélectorale venait d’Afrique du Sud preuve à l’appui[27] !


Qui aujourd’hui continue de faire croire que ce sont les partisans de Laurent GBAGBO qui sont violents alors que depuis 2002, ce sont bien les pro-Gbagbo qui ont été massivement pillés, arrêtés, violés, expropriés et assassinés[28] ?



Pourquoi la violence ne cesse-t-elle pas depuis qu’Alassane OUATTARA a été installé à la tête de la Côte d’Ivoire le 11 avril 2011 et qui sont les mutins surarmés qui terrorisent la population jusqu’à être récompensés par le pouvoir ivoirien de plusieurs millions de francs CFA il y a quelques jours ? Sans oublier le risque de contagion aux autres corps habillés de cette revendication salariale, véritable « prix du sang des innocents » qui a déjà commencé à se produire[29].



Pour bien comprendre la mécanique aussi inhumaine que redoutablement efficace de ce storytelling mensonger qui consiste à inverser la victime et le bourreau pour justifier le maintien de l’ordre néocolonial en Côte d’Ivoire comme ailleurs, il est bon de rappeler que pendant que les rebelles surarmés sont promus et récompensés pour les crimes commis en toute impunité depuis 2002, leurs victimes quant à elles continuent d’être pourchassées, torturées, emprisonnées et tuées au point que :



- Les premières victimes de la rébellion de 2002 non seulement n’ont jamais été reconnues mais continuent d’être persécutées : les gendarmes de Bouaké et leurs enfants dès 2002[30], les danseuses d’Adjanou[31], le Ministre Boga DOUDOU[32] tué le premier jour du putsch, l’artiste Marcellin YACE[33] et tous les rescapés de la rébellion dont les souffrances restent impunies[34] ;



- …Tout comme les milliers de victimes directes de la crise ivoirienne en 2011 qu’il s’agisse des populations d’ANONKOUA KOUTE[35], de DUEKOUE[36] réfugiées pour la plupart à la Mission catholique et de nouveau massacrées le 20 juillet 2012 à NAHIBLY[37] pour tenter de faire taire à jamais les survivants de ce véritable génocide du peuple Wê[38] jusqu’à l’assassinat d’Alex Saint-Joël GNONSIAN[39] pourtant témoin protégé de la FIDH qui à ce jour n’a rien fait à notre connaissance pour poursuivre ses assassins[40], du Ministre Désiré TAGRO tué d’une balle dans la bouche dans une vidéo largement médiatisée[41] ou encore des centaines de jeunes patriotes ivoiriens qui ont disparu après le 11 avril 2011 et dont nous sommes toujours sans nouvelle à ce jour[42] ;



- Des centaines de prisonniers politiques[43] croupissent toujours dans les prisons ivoiriennes en sus du Président Laurent GBAGBO et du Ministre Charles Blé GOUDE déportés en Hollande et traduits devant la CPI. A côté de personnalités illustres comme Simone GBAGBO jugée et injustement condamnée à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire, certains prisonniers politiques sont décédés pendant leur incarcération (Joël PEKOULA, Martin ASSEMIAN, … et tout récemment Jean Assie KOUATCHY enchaîné à son lit d’hôpital[44]) ou après leur emprisonnement arbitraire après avoir subi toutes sortes de tortures physiques et morales sans aucune indemnisation du préjudice de leurs proches à commencer par l’immense Basile Mahan GAHE[45], le commissaire César NEGBLE[46],… De nombreux prisonniers d’opinion n’ont même pas été encore jugés après des années de détention arbitraire ; à Dimbokro, 4 détenus d’opinion sont privés d’électricité, de nourriture, d’eau et de visite depuis dimanche dernier suite à une punition collective après mutinerie des prisonniers de droit commun,… ;


- Des centaines de milliers d’Ivoiriens sont toujours en exil avec pour certains une fin de non-retour (tels Antoine BOHOUN BOUABRE, Jean-Baptiste GOMON DIAGOU et Gilbert DIEHE GNANHOU pour n’en citer que quelques-uns sans oublier le doyen Désiré PORQUET et la maman du Président Laurent GBAGBO Marguerite GADO à peine rentrés d’exil,…). Le fait que des centaines d’Ivoiriens illustres ou anonymes cherchent toujours à quitter le pays au risque de se noyer dans la mer Méditerranée est un bon indicateur du régime de terreur qui règne à Abidjan : 1 rescapé de Lampeduzza sur 3 en provenance des côtes libyennes serait Ivoirien d’après SOS Méditerranée ;

- Les journalistes ivoiriens paient également un lourd tribut avec les assassinats d’Antoine MASSE[47], Sylvain GAGNETAUD[48], Désiré OUE[49],… sans compter les souffrances de l’exil ou de l’Etat de non droit qu’est devenue la Côte d’Ivoire pour nombre d’entre eux. Rendons un hommage à feu Mamadou BEN SOUMAHORO ainsi qu’à tous ceux qui continuent de se mobiliser contre le musèlement de la presse à l’instar du FORSCI qui vient d’obtenir une petite victoire avec la suspension du projet de réforme de la presse et de la communication audiovisuelle.

Prions enfin pour que s’éloignent les bruits de bottes que nous entendions ce matin à DUEKOUE et qui ont poussé les populations à un exode massif, paniquées à l’idée d’un retour de l’horreur sans nom qu’elles ont connue en 2011 et 2012[50].


Nous insistons également sur la responsabilité pleine et entière du parti collaborationniste d’Affi N’GUESSAN abusivement appelé « Front Populaire Ivoirien » notamment quant au préjudice subi par les prisonniers politiques dont certains croupissent sans jugement depuis plus de 6 ans en prison, en proie à toutes sortes de tortures physiques et morales. C’est ainsi que vendredi dernier, Koua JUSTIN, Nestor DAHI et Sébastien Dano DJEDJE ont été condamnés à 30 mois de prison[51], non pour avoir attenté de façon réelle ou supposée au pouvoir en place mais bien pour avoir discrédité une décision de justice, celle qui reconnait envers et contre tout Affi N’GUESSAN comme le Président du FPI au mépris du Congrès de Mama pour la participation auquel deux autres ministres rentrés d’exil Hubert OULAYE et Assoa ADOU[52] sont toujours incarcérés, eux aussi en proie à toutes sortes de maltraitances qu’elles soient physiques ou morales. Beaucoup de civils et de militaires ivoiriens réputés à tort ou à raison pro-GBAGBO ou tout simplement militants de la société civile comme David SAMBA[53] des Indignés de Côte d’Ivoire sont toujours emprisonnés et eux aussi exposés à de multiples traitements inhumains et dégradants.


Il faudra bien entendu qu’un jour la France reconnaisse sa responsabilité pleine et entière dans la tragédie ivoirienne que cela soit par rebelles interposés à travers l’aide qu’elle leur a apporté ou plus directement pour justifier des crimes commis par son Armée, notamment lors de la fusillade de l’Hôtel Ivoire du 9 novembre 2004[54], de l’assassinat de Firmin MAHE[55]



Et des autres massacres de cette période ou encore concernant ses bombardements de mars et avril 2011 contre les institutions et les populations civiles d’un pays avec lequel elle n’était pourtant pas en guerre[56].



L’intervention de la France en Côte d’Ivoire pour installer Alassane OUATTARA et maintenir la Côte d’Ivoire sous le joug néocolonial n’est d’ailleurs pas un cas isolé. En témoigne le soutien dont bénéficie le Président Laurent GBAGBO en provenance de nombreux mouvements et personnalités panafricaines.



Le texte de cette motion a été remis le 31/05/2017 lors de la manifestation publique place de la Bourse à l’AFP via sa responsable Afrique mais n’a suscité qu’un article mensonger qu’il nous appartient de rectifier[57]




[1] Vous pouvez retrouver une biographie succincte de Laurent GBAGBO sur les liens suivants : http://www.gbagbo.ci/gbagbo_homme.asp ;
Mais aussi toute une série de vidéos qui lui sont consacrées : « Un Homme, Une Vision » réalisé par Hanny TCHELLEY et sorti le 31 mai 2010 : https://www.youtube.com/watch?v=pF0SzK04VBo&list=PLF0F8CE9F2EFFE18DNicoletta FAGIOLO a également réalisé de nombreuses interviews consacrées au FPI au cœur de laquelle on retrouve naturellement la figure centrale du Président de la Côte d’Ivoire intitulées « Laurent GBAGBO, le droit à la différence » : https://www.youtube.com/channel/UCnC8kFFMVh9-s_8DLc_sfjgUne bibliographie lui est également consacrée sur le site de l’Association des Amis de Laurent GBAGBO : http://www.lesamisdelaurentgbagbo.com/43+bibliographie-sur-laurent-gbagbo.html


[2] Vidéo de la manifestation du 31 mai 2017 : https://www.youtube.com/watch?v=1VT9oNYh858

[3] Son père Zèpè Paul Koudou Gbagbo fut blessé et fait prisonnier par les troupes allemandes au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il a d’ailleurs été distingué par les autorités françaises le 8 mai 2003 du titre officiel de « Reconnaissance de la Nation Française » pour services rendus. Son prénom Laurent lui a ainsi été attribué par son père en hommage au commandant français qui les dirigeait pendant la guerre.

[4] Dans son livre « Paroles d’honneur » de 2007, Simone GBAGBO relate cet événement en rappelant l’origine de son incarcération. Alors jeune professeur d’Histoire-Géographie au lycée, Laurent Gbagbo est dénoncé par la fille d’un diplomate israélien et emprisonné pour « enseignement subversif ». Son « crime » : avoir mis en cause l’impérialisme américain… Déjà !

[5] Rappel des enjeux inhérents à ce Pacte colonial : https://www.youtube.com/watch?v=Ed9VUttSpD0

[6] 2 courtes vidéos qui traitent du Franc CFA comme monnaie d’asservissement : 
https://www.youtube.com/watch?v=ZsYCn0Fuseg ; https://www.youtube.com/watch?v=OHg4YgccmPg sans oublier le travail inlassable de Nicolas AGBOUHOU déjà mentionné dans la première vidéo avec son ouvrage majeur : « le Franc CFA contre l’Afrique » dans le prolongement des travaux pionniers de l’immense Joseph Tchundjang Pouemi mystérieusement « suicidé » en 1984.

[7] Dans la récente pétition internationale lancée en faveur de sa libération et de celle de tous les prisonniers politiques ivoiriens, mention est faite de sa qualité de « père du multipartisme » :
http://geopolis.francetvinfo.fr/cote-d-ivoire-des-africains-se-mobilisent-pour-faire-liberer-laurent-gbagbo-114935 ; même RFI pourtant peu suspecte de lui être favorable reconnaît à Laurent GBAGBO cette qualité d’avoir réussi à mettre fin au parti unique imposé jusque-là dans les faits par le Président de l’époque, appelé « le Vieux », Félix HOUPHOUËT BOIGNY : http://www.rfi.fr/afrique/20101126-portrait-laurent-gbagbo

A noter le rapport d’Amnesty International de 1992 qui publie la liste intégrale des 77 opposants du régime déjà arrêtés, condamnés et torturés à l’époque pour avoir seulement dénoncé les crimes commis sous la présidence finissante de F. H. BOIGNY mais aussi sous la primature de OUATTARA… Une grande partie des opposants injustement incarcérés à l’époque se retrouve comme par hasard prisonniers politiques, inquiétés ou en exil depuis le 11 avril 2011   : de la famille GBAGBO en passant par Lida Moïse KOUASSI ou encore Koffi Lazare Lazare, Laurent AKOUN, Raymond KOUDOU KESSIE, Chantal LEBA, Louis DACOURY TABLEY,… :
https://www.amnesty.org/download/Documents/196000/afr310081992fr.pdf

[9] Extrait d’une interview de Laurent GBAGBO dans laquelle il rappelle son opposition au tripatouillage de la Constitution par BEDIE sur fond d’ivoirité : https://www.youtube.com/watch?v=uifHNwmh6Eo

[10] Discours de Koné ZAKARIA chef de guerre qui reconnaît la paternité de Ouattara dans la rébellion de 2002 : https://www.youtube.com/watch?v=XQiFp6qx6_E ; https://www.youtube.com/watch?v=dVeWog4WIKM&t=203s

[11] La Constitution du 1er août 2000 a été approuvée par le peuple lors du référendum selon une procédure démocratique (+ de 50% du corps électoral et 86% des suffrages exprimés) contrairement à la Constitution que OUATTARA s’est taillée sur mesure en 2016 (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2016/10/constitution-ivoirienne-ne-pas-imposer.html ; http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2016/10/appels-la-mobilisation-contre-le.html) qui n’a même pas réuni 10% des électeurs :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2016/10/referendum-taux-de-participation-estime.html ;
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2016/11/enlevements-en-cours-en-cote-divoire.html ;
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2016/11/valls-reconnait-la-victoire-de-laurent.html

[12]17 ans après la découverte macabre de ce charnier de Yopougon, tout indique qu’il s’agissait d’un grossier montage pour accabler le Président Laurent GBAGBO à tort : http://www.connectionivoirienne.net/92056/cote-divoire-13-ans-apres-charnier-yopougon-montage-grossier-2. C’est ainsi que Benoît SCHEUER a bâti tout son film de propagande « Côte d’Ivoire poudrière identitaire » sur ce grossier mensonge, non pas que ce charnier ne soit pas réel malheureusement, mais son imputation à Laurent GBAGBO ne repose sur aucun élément probant. Nous sommes en 2017 : Benoît SCHEUER et son ONG "Prévention Génocide" ont totalement disparu de la circulation. Aucune plainte concernant les 150 dossiers de victimes des dérives xénophobes prêtées au régime de Laurent GBAGBO n'a été déposée. Dans le film de propagande précité, Abdou TOURE, le sociologue prétendument neutre qui donne la caution intellectuelle à ce film de propagande révisionniste s'est avéré être un cacique de OUATTARA, de même que Jean-Philippe KABORE qui n'est autre que le fils d'Henriette DIABATE, la Grande Chancelière RDR du régime OUATTARA et le "petit juge" Epiphane ZORO BI BALLO membre influent du RDR. On retrouve Benoît SCHEUER en 2014/2016 dans une vaste entreprise de soutien à la «réélection» de OUATTARA sur fonds publics européens. Voir l’article intégral sur : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/05/benoit-scheuer-le-propagandiste-de.html ; http://webmaster.amitie-entre-les-peuples.org/A-propos-de-la-question?lang=fr

[13]Voir la motion déposée à l’AFP le 17 novembre 2012 : http://rene.kimbassa.over-blog.com/article-motion-de-protestation-devant-l-afp-du-17-novembre-2012-112556373.html ou encore celle déposée le lundi 13 octobre 2014 en soutien aux prisonniers politiques ivoiriens alors en grève de la faim : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/grande-marche-contre-limpunite-du-lundi_11.html  
[15]Sur l’indifférence voire la complicité de RSF dans le bâillonnement médiatique de la Côte d’Ivoire, voire l’article ci-dessous : http://www.legrigriinternational.com/2014/11/desire-oue-n-a-pas-ete-tue-parce-qu-il-etait-pro-gbagbo-desire-oue-a-ete-tue-par-accident.html qui reprend notamment beaucoup des critiques formulées par la presse bleue et tout particulièrement par le Nouveau Courrier. Rappelons que le Rédacteur en chef de Tomorrow Magazine a été assassiné le 14 novembre 2013 par des Escadrons de la mort de OUATTARA et qu’à ce jour aucune enquête sérieuse n’a été engagée : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/11/hommage-desire-oue-devoir-de-memoire-de.html

[17]Nonobstant quelques réserves sur les autres chapitres de son livre, Arsène TOUHO, dans « Leçons critiques du 11 avril » chez l’Harmattan, met bien en lumière les concessions faites par Laurent GBAGBO aux rebelles criminels en contrepartie d’un désarmement jamais obtenu jusqu’à l’amnistie des rebelles pour les crimes commis. A noter que tout en votant cette loi d’amnistie pour tenter de sauver la paix, le Gouvernement de GBAGBO n’a jamais empêché les victimes de porter plainte pour crimes contre l’Humanité et que ces crimes étant imprescriptibles, il n’est pas trop tard pour ce faire.

[18]Laurent BIGOT donnera d’ailleurs « diplomatiquement » raison à Laurent GBAGBO 5 ans plus tard : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/05/27/cote-d-ivoire-mais-qui-a-gagne-la-presidentielle-de-2010_4927642_3212.html

[21]Tout sent d’ailleurs le montage grossier dans cette affaire puisque les corps mêmes des prétendues victimes n’ont jamais été retrouvés, ce qui amène à se poser la question de savoir comment un expert de la CPI a-t-il pu retrouver du sang non humain sur les habits de dépouilles qui n’existent pas ? Communiqué du FPI relatif à cette expertise : http://citoyentv.fr/declaration-front-populaire-ivoirien-fin-proces-contre-president-laurent-gbagbo-ministre-charles-ble-goude-a-cpi

[22] Quand au moins une « morte » d’Abobo se relève : https://www.youtube.com/watch?v=dc-82bYEFd0 ; https://www.youtube.com/watch?v=HhI8K1Wo0ig

[23]Voir article précité  sur Benoît SCHEUER + la campagne relayée par Survie pour traduire Laurent GBAGBO devant la CPI  dans le sillage Ardiouma Sirima qui en tant que  Membre du bureau de l’association Survie et animateur du Collectif de France Affaire Norbert Zongo (COFANZO) signait cette interview en 2005 : http://nopasaran.samizdat.net/spip.php?article989 de la même façon qu’il appelait à signer la pétition avec son compatriote Didier Ouédraogo et bien d’autres pour saisir la CPI (déjà !) pour éviter soi-disant le pire à la Côte d’Ivoire :http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:wdZ_s3sB6fIJ:survie.69.free.fr/Filestelecharger/appelcoteivoire.rtf+&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=fr ; http://webmaster.amitie-entre-les-peuples.org/A-propos-de-la-question?lang=fr    

[24]http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/09/burkina-faso-le-putsch-tout-en-un.html

[26]Numéro spécial des Billets d’Afrique de Survie consacré à cette affaire : http://survie.org/IMG/pdf/Hors-serie_BDA_Bouake.pdf

[27]Cette photo prise en 2008 montrait en fait Ernesto Alfabeto NHAMUAVE, une victime de la violence xénophobe en Afrique du Sud : http://regardscroises.ivoire-blog.com/archive/2013/03/09/sogona-bamba-voleuse-d-images-et-manipulatrice-de-medias-pou.html ; https://africacheck.org/ernesto_original

[28]Interview de Charles Blé Goudé de 2007 dans laquelle il démonte très bien l’inversion de la victime et du bourreau qui sévissait déjà pour arriver à faire passer le FPI et le COJEP comme les bourreaux quand les rebelles continuaient leurs exactions en toute impunité : https://www.youtube.com/watch?v=K5MpPMrxs1g

[30]Du 6 octobre à décembre 2002, une tragédie humaine impunie a eu lieu à la prison du IIIème bataillon d’infanterie de BOUAKE. Entassés, privés de soins, de nourriture, exécutés sommairement, forcés à enterrer leurs camarades, les dix rescapés rencontrés par la mission d’Amnesty International à leur arrivée en 2002 ont livré des témoignages accablants sur la barbarie des rebelles du MPCI de Guillaume SORO.  http://www.ladepechedabidjan.info/Massacre-des-gendarmes-par-les-hommes-du-chef-rebelle-Soro-Guillaume-a-Bouake-Le-rapport-d-Amnesty-international-qui_a6306.html ; http://dialoguonns.over-blog.com/2014/04/liste-des-enfants-et-pupilles-des-gendarmes-tues-en-2002-par-le-mpci-et-soro-guillaume.html ; http://cotedivoire-lavraie.over-blog.fr/article-cote-d-ivoire-crimes-contre-l-humanite-voici-les-preuves-dont-a-besoin-la-cpi-100194543.html

[31]Oublié le massacre des danseuses d’ADJANOU ? Nanan Kolia Tano, unique rescapée et cheffe de village de DOUAKANKRO, a raconté comment 9 personnes dont 5 danseuses ont été enlevées et assassinées par les rebelles. http://dialoguonns.over-blog.com/liste-nominative-des-femmes-%E2%80%98-d-adjanou-%E2%80%98-mitraillees-a-bout-portant

[32]Archive de l’INA qui rappelle la mort de Boga DOUDOU et de Robert GUEI, présumé auteur du coup d’Etat en lieu et place de OUATTARA (CQFD) : https://www.youtube.com/watch?v=rv45wnxytbs  

[33]http://kouamouo.ivoire-blog.com/archive/2012/09/19/la-mort-au-bout-du-portable-du-chanteur-marcellin-yace.html

[34]Les victimes des rebelles de 2002 ont témoigné publiquement devant l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire et les enregistrements des traitements inhumains et criminels subis existent. Nous nous étonnons que les ONG promptes à fustiger le régime de Laurent GBAGBO sans preuve ne se saisissent pas de ces preuves pourtant manifestes des violations des droits humains par les ex-rebelles aujourd’hui au pouvoir en Côte d’Ivoire : https://www.youtube.com/watch?v=Wr6te1iilPc&t=8s ; https://www.youtube.com/watch?v=QNFG5lb60dk&t=6s ; https://www.youtube.com/watch?v=UZ85S86A7Jc,...

[37]Le camp de réfugiés de Nahibly  accueillant près de 5000  victimes déjà très éprouvées à DUEKOUE par les précédents  massacres a été entièrement incendié le vendredi 20 juillet 2012. Il était pourtant sous protection de l’ONUCI. De sources sûres et croisées, on dénombre plusieurs centaines de décès ainsi que de nombreux blessés que les FRCI et Dozos responsables de ce massacre n’hésiteront pas à pourchasser dans les hôpitaux afin de les faire taire à jamais (plus d’infos sur : http://news.abidjan.net/h/440605.html). Sur la passivité, si ce n’est la complicité de l’ONUCI dans le génocide Wé : http://www.dailymotion.com/video/xs2upn_charniers-a-l-ouest-de-la-c-i-le-role-de-l-onuci-lnc-10-juillet-2012_news

[38]http://www.wobebli.net/histoire/guerre.htm, sur le génocide des Wê, se reporter à « La Francia in Nero » de Silvestro Montanaro : https://www.youtube.com/watch?v=5bBEFPZ4SjI

[43]Dans son dernier rapport du 20 janvier 2017, le Secrétariat National chargé de l’Administration pénitentiaire et des Prisonniers politiques du FPI confirme que des centaines de prisonniers politiques sont toujours arbitrairement incarcérés et en proie à toutes sortes de tortures physiques et morales (https://soutienetliberte.files.wordpress.com/2017/02/rapport-1-2017-sur-les-prisonniers-politiques.pdf) comme en témoigne d’ailleurs l’article de Fanny Pigeaud du 06 août 2016 qui documente largement ces exactions en citant les rapports 2016 du SN du FPI précité mais aussi des rapports édifiants d’Amnesty International (http://michelbillout.fr/sites/michelbillout.fr/IMG/pdf/article_droits_de_l_homme_en_cote_d_ivoire.pdf

[44]http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2017/06/le-calvaire-de-jean-assie-kouatchi.html  

[50]A noter que les mercenaires au pouvoir en Côte d’Ivoire ne se contentent pas d’éliminer toute forme d’opposition démocratique réelle en Côte d’Ivoire mais s’autodétruisent en interne en bons charognards qu’ils sont. Nous en voulons pour preuve les vidéos testaments d’IB quelques jours avant sa mort : https://www.youtube.com/watch?v=aEiz2ZNB5qs ; https://www.youtube.com/watch?v=aEiz2ZNB5qs ; https://www.youtube.com/watch?v=o714cx8gs4U ou encore l’immolation/«suicide assisté» de Mandjara OUATTARA : http://lepointsur.com/exclusif-ames-sensibles-sabstenir-deces-de-mandjara-voici-ces-dernieres-images-depuis-son-lit-de-lhopital-et-la-video-de-son-immolation. Il n’est pas jusqu’aux témoins à charge contre le Président GBAGBO qui se retournent contre leurs « mandataires » qui se retrouvent emprisonnés, torturés, menacés, licenciés,… Nous en voulons pour preuve l’arrestation et les sévices subis par Sam l’Africain qui avait défendu le Président Laurent GBAGBO à la barre alors qu’il était supposé l’enfoncer : https://africapostnews.com/2017/04/01/cote-divoire-sam-lafricain-condamne-a-6-mois-de-prison

[51]http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2017/05/francivoire-victimes.html

[52]Arrêté à son retour d’exil  comme le dénoncent ces deux communiqués du parti communiste français : http://www.pcf.fr/64522 et http://international.pcf.fr/64523    

[55]Firmin MAHE étouffé sous un sac plastique par des soldats français de la Licorne le 13 mai 2005. Le Jugement des 4 soldats poursuivis a eu lieu à la Cour d’Assises de PARIS du 27 nov au 7 décembre 2012 et leur a donné un véritable permis de tuer en CÔTE D’IVOIRE. Vidéo de Nicoletta Fagiolo consacrée à cette affaire Mahé et au déni de justice qui la caractérise (https://www.youtube.com/watch?v=qVBmQzfjWRQ), article de « billets d'Afrique » consacré au combat de Firmin Mahé (http://survie.org/billets-d-afrique/2014/235-mai-2014/article/l-affaire-firmin-mahe-vecue-par-4724) et articles de Fanny PIGEAUD : https://www.mediapart.fr/journal/france/020116/deux-parents-de-firmin-mahe-tue-lors-de-loperation-licorne-sont-en-difficulte-en-france

[56] https://blogs.mediapart.fr/christine-tibala/blog/270913/19-sept-200219-sept-2013-les-larmes-de-la-francivoire

[57 http://news.abidjan.net/h/616054.html

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