« REVELATIONS » DE MEDIAPART SUR LA CPI : NECESSAIRES MAIS INSUFFISANTES !







Première réaction à la lecture des articles de Médiapart sur les complots de la CPI[1] : « ENFIN ! »… Mais tout de suite après : « C’EST TOUT ? »
Lien vers le dossier de Médiapart.
Puis un sentiment plus amer empreint de scepticisme : pourquoi seulement maintenant et pourquoi uniquement sur la mise en cause de Moreno OCAMPO alors que Fatou BENSOUDA et toute cette parodie de procès à la HAYE contre GBAGBO et Blé GOUDE ne sont qu’un maillon de l’immense imposture francivoirienne à laquelle nous assistons depuis 2011 et même bien avant ?
Imposture dont Médiapart ne peut pas prétendre seulement prendre conscience en octobre 2017 à la faveur de 40000 documents confidentiels mystérieusement tombés du ciel depuis peu puisqu’ils avaient largement relayé des enquêtes telles celles concernant le bombardement de Bouaké du 6 novembre 2004 ou encore l’affaire MAHE[2], sans jamais pour autant aller jusqu’au bout et incriminer les responsables actuels ou passés comme ils ont pu le faire dans d’autres dossiers.
Lien vers le site où l'on peut se procurer les DVD
Une question me taraude : une hirondelle peut-elle faire le printemps au milieu des charognards et autres imposteurs ? 
Une inquiétude m’étreint : les « révélations » de Médiapart sont-elles là pour nous aider ou pour continuer à nous endormir en nous faisant croire que les choses avancent en apparence tandis que le rouleau compresseur de la répression lui ne cesse de se resserrer?
Des mois, des années que nous tentons en vain de sensibiliser le gotha politique, militant, médiatique à l’inversion caractérisée de la victime et du bourreau qui sévit en Côte d’Ivoire[3] !
Fatou BENSOUDA lance une enquête contre Moreno OCAMPO suite aux « révélations » de Médiapart[4] ? La belle affaire… Cela va-t-il infléchir le cours de la parodie de procès intenté contre GBAGBO ?
Si l’on ne peut que se réjouir de la publication de ces articles où l’on diffuse enfin une infime partie de la vérité que nous n’avons cessé de relayer sur les réseaux sociaux depuis des années, à savoir que la CPI est le bras judiciaire des guerres néocoloniales imposées par l’Occident pour sécuriser ses filières d’approvisionnement en matières premières et autres marchés juteux au détriment du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et particulièrement en ce qui concerne la Côte d’Ivoire[5] , on est en droit de s’interroger sur le fait de savoir si les journalistes de Médiapart vont enfin en tirer les conséquences et ouvrir la boîte à Pandore des infâmes crimes commis sous l’emprise de cette nébuleuse ONUsienne qu’est la CPI… Crimes dont la liste ne cesse de s’allonger[6].
Lien vers la motion AFP/HRW /RSF  31 mai 2017
Bref, rappelons quand même que la parodie de procès GBAGBO n’est que la partie émergée du déni de démocratie et de souveraineté imposé au peuple ivoirien depuis la crise postélectorale de 2010/2011 commuée en guerre d’occupation à l’issue du plus long coup d’Etat de toute l’histoire néocoloniale via une rébellion sauvage dont la France continue de protéger les principaux acteurs, Guillaume SORO en tête.
Alors d’accord pour égratigner la CPI en épinglant Moreno OCAMPO à partir de dizaines de milliers de documents de la diplomatie française qui surgissent soudainement, mais il ne faudrait plus nous prendre pour des imbéciles prêts à s’attacher au premier nouveau signe d’espoir de libération prochaine ou envisageable du Président GBAGBO à la faveur de prétendues « révélations » sur le rôle joué par la France et l’instrumentalisation de la CPI.
Ainsi, alors que nous ne sommes pour la plupart que de modestes militants du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes dépourvus de tout moyen pour investiguer bénévolement qui plus est, il ne nous a pas fallu longtemps pour renseigner abondamment les nombreux crimes contre l’Humanité perpétrés en Côte d’Ivoire pour installer et maintenir au pouvoir Alassane OUATTARA et ses hordes de criminels déchainés.
Donc restons vigilants et tout en savourant les «  révélations » de Médiapart, demandons-nous pourquoi les médias mainstream commencent  à détricoter le story telling mensonger qui a servi à évincer le souverainiste et démocrate Laurent GBAGBO au profit du Putschiste et illégitime Dramane OUATTARA, alors qu’ils se sont tus en connaissance de cause pendant toutes ces années[7].
Lettre de Félicitations d'Ocampo à  SORO 27/03/2012
Maintenant, mieux valant allumer une chandelle que de maudire l’obscurité, saluons quand même l’évolution de la couverture médiatique induite par l’enquête de Médiapart sur la CPI et plus particulièrement sur le procès GBAGBO. Quand il a été capturé ce funeste 11 avril 2011, le ciel nous était tombé sur la tête. Peu d’entre nous il faut le reconnaître avaient envisagé un tel scenario, avaient un seul instant imaginé que la France de SARKOZY pourrait bombarder un pays avec lequel elle n’était pas en guerre. Nous avons frappé à toutes les portes et peu d’entre elles se sont ne serait-ce qu’entrouvertes. Nous qui nous revendiquons comme les partisans de Laurent GBAGBO étions au mieux ignorés, au pire considérés comme des complices actifs de crimes contre l’humanité y compris par nos « amis » altermondialistes[8] (pas tous heureusement !), d’un génocide en cours dont on voit aujourd’hui qu’il a été complètement monté de toute pièce pour faire tomber celui qui remettait en cause les intérêts français. Nous étions même chassés du cortège des manifestations pacifiques auxquelles nous participions au motif que « les pro-GBAGBO » polluaient la lutte (dixit des responsables socialistes aux fêtes du premier mai à PARIS ou encore ceux de la LCR devenu NPA,…). Donc le fait que des médias tels que Médiapart commencent à revisiter toute cette période et à admettre la théorie du plan commun contre GBAGBO que nous avons tant et tant dénoncé est en soi une petite victoire même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir.
Nous en voulons justement pour preuve le relatif « succès » de l’opération de charme lancé par la plume nauséeuse et laudatrice de SORO, Franklin NYAMSI. Comment peut-on imaginer que les partisans réels ou supposés du Président Laurent GBAGBO victimes de la barbarie du régime OUATTARA puissent céder aux sirènes des faux chantres de la réconciliation à la solde de SORO[9] ? Mais nous y reviendrons ultérieurement dans une prochaine contribution consacrée au casting du plan commun contre GBAGBO de la même façon que nous vous inviterons à vous méfier de certains journalistes prétendument indépendants qui nous auraient soi-disant rejoints dans le combat comme Leslie VARENNE tant il est vrai que les ennemis de nos ennemis ne sont pas pour autant nos amis.
Photo de la conférence du 28/10/2017 (Photo : RD)
Pour revenir à notre propos du jour, à savoir exploiter au maximum les mal-nommées mais médiatisées « révélations » de Médiapart sur le montage de la CPI comme nous y invite le Président Laurent GBAGBO par la voix du Ministre Koné KATINAN[10], nous constatons que derrière une apparente mise en cause de la CPI dans sa partialité, n’oublions pas que cette dernière jouit toujours du soutien inconditionnel de l’establishment dominant et des médias mainstream.
C’est donc sur deux thématiques complémentaires que nous poursuivrons notre analyse des révélations de Médiapart quant aux secrets de la CPI sur la Côte d’Ivoire que l'on feint de découvrir : nous nous intéresserons d’abord à l’amnésie surprenante de Médiapart sur sa contribution au GBAGBO BASHING avant et après la crise postélectorale pour ensuite mettre en relief les limites des accusations portée à la Cour Pénale Internationale sachant que Fatou BENSOUDA est loin d’être une victime indirecte du complot contre GBAGBO exécuté en partie par OCAMPO mais qu’elle en est une instigatrice de premier choix et ce bien avant l’inculpation de Laurent GBAGBO.

1. MEDIAPART ET LE GBAGBO BASHING
Nous  applaudissons donc la persévérance des lanceurs d’alerte de l’affaire CAHUZAC ou encore BETTENCOURT, FILLON et ses emplois fictifs où l’on a pu voir jusqu’où étaient prêts à aller les journalistes intègres et intrépides de Médiapart pour dénoncer ces gens de pouvoir qui avaient un peu trop trempé leurs doigts dans le pot de confiture du « bon peuple français », mais nous ne nous sentirons vraiment soutenus dans le combat que nous menons que quand ces journalistes de Médiapart mettront la même énergie, la même obstination et le même courage pour que la justice et la vérité triomphent dans la tragédie ivoirienne aux côtés des victimes et de leurs familles. 


Ainsi nous attendons que Médiapart élargisse ses enquêtes aux crimes commis par Alassane OUATTARA et ses riches amis  sous l’emprise de ses commanditaires occidentaux. Citons en tête du palmarès le criminel Georges SOROS[11] en col blanc comme son homme de main Guillaume SORO et autres serviteurs zélés de cette nébuleuse du crime néocolonial que sont Jean-Paul Benoît et Jean-Pierre MIGNARD, avocats de l’Etat Ivoirien devant la CPI mais aussi du même Guillaume SORO dans la plainte de Michel GBAGBO pour enlèvement, séquestration et traitements inhumains déposée en FRANCE ainsi que toutes celles et ceux qui les ont ralliés ou sont en passe de le faire en bons mangercrates qu’ils sont à commencer par Venance KONAN l’ivoiritaire patenté  reconverti en défenseur zélé de OUATTARA sur Médiapart notamment dont nous reparlerons plus loin, Tiburce KOFFI[12], Alain TOUSSAINT, Michel BAROAN[13],…
Notre satisfaction mâtinée de colère à la lecture de ces prétendues « révélations » tient également au fait que Médiapart a été un des relais les plus efficaces de l’infâme mais efficace campagne de diabolisation menée contre l’Etat ivoirien sous Laurent GBAGBO avant comme après ladite crise postélectorale. Nous en voulons pour preuve que plus de la moitié des articles publiés à cette période par Médiapart venaient de ou s’appuyaient sur Venance KONAN, ce fieffé charognard de la plume et zélé serviteur de OUATTARA dans son entreprise de prise du pouvoir par la force et dans le sang au service de ses commanditaires et amis occidentaux. Si vraiment la démarche de Médiapart est sincère dans son souci de rétablir la vérité sur l’imposture ivoirienne, on attend a minima qu’ils reconnaissent leur « partiellité » pour ne pas dire leur partialité en proposant par exemple de rétablir la vérité par des témoignages nombreux et crédibles des véritables victimes[14] de cette tragédie et à ne pas faire comme si Médiapart n’avait jamais participé au GBAGBO BASHING.


Les articles de Médiapart durant la crise postélectorale et la période qui précède [15] sont  donc presque tous signés de la plume de Ludovic LAMANT qui s’appuie quasi exclusivement sur des témoignages de pro-Ouattara que cela soit Venance KONAN ou des contributeurs pour le moins sujets à caution eût égard à leur appartenance avérée au clan pro-Ouattara. Ainsi de, Jean-Pierre DOZON, Christian BOUQUET qui se verront d’ailleurs tous deux remettre la médaille du mérite national le 27  janvier 2012 à l’ambassade de Côte d’Ivoire[16]
Nous nous réservons le droit de revenir sur ces autres mangercrasseux bien connus de la tragédie ivoirienne tel le poison ivoiritaire de Venance KONAN précité d’ailleurs gratifié d’un poste en reconnaissance de ses services rendus lui qui reprendra la direction de Frat Mat dès l’installation au pouvoir d’Alassane OUATTARA en avril 2011. Mais avant de lui consacrer un article à lui tout seul, nous avançons que nous avons du mal croire que Médiapart ait pu ignorer que Venance KONAN -à qui on accordait tant de crédit dans la couverture de la tragédie ivoirienne au détriment de toute contradiction- ait été l’un des plus ardents défenseurs de l’ivoirité  avant de rejoindre OUATTARA[17].
Il nous appartiendra également de revenir sur le cas de personnalités ayant joué un rôle plus qu’ambigu même si un peu oublié tel Laurent BIGOT[18] sans oublier les médiocrates françafricains bien connus que sont  Philippe DUVAL, Antoine GLASER ou encore Thomas HOFNUNG. N’oublions pas non plus la crème de l’élite corrompue que représentent Jean-Louis BILLON à qui a bien profité la mort de LAMBLIN dont il a repris le fauteuil de PDG avant de devenir Ministre de OUATTARA ou encore KKB dont on ne compte même plus les voltefaces.
2. BENSOUDA UNE PIECE DETERMINANTE DU PLAN COMMUN CONTRE GBAGBO
Rappelons en effet que Fatou BENSOUDA n’a rien à envier à Moreno OCAMPO en termes de soutien à l’installation de OUATTARA par la force et dans le sang :
La croisade de BENSOUDA contre GBAGBO n’a  pas commencé après le départ d’OCAMPO puisqu’elle écrivait déjà le 5 mars 2011 selon l’AFP que « si les choses continuent à ce niveau-là, je pense que la CPI va agir très vite, sur saisine des Nations Unies ou non »[19].
Fatou BENSOUDA est tout sauf une Procureure indépendante de la CPI. C’est ainsi que nous avons retrouvé des preuves de collusions elle qui a des relations pour le moins sujettes à conflit d’intérêt avec certaines organisations telle la FIDH, HRW et Amnesty International qui n’ont pas peu contribué à envoyer Laurent GBAGBO devant la CPI puisqu’elles figurent au centre du dossier d’accusation contre le régime de Laurent GBAGBO[20].
Rappelons que la FIDH compte en son sein une organisation partisane au moins en ce qui concerne la Côte d’Ivoire : Le Mouvement Ivoirien des Droits Humains.  Ainsi le MIDH qui se prétend apolitique est une ONG créé par Epiphane ZORO BI BALLO[21], le juge qui a délivré le très controversé certificat de nationalité à OUATTARA en août 1999 avant d’être exfiltré par la FIDH en France, puis d’être cadeauté par OUATTARA du poste de directeur de l’agence nationale de la francophonie  en 2011, présenté comme un expert soit disant indépendant de la CPI par Fatou BENSOUDA en 2013. Heureusement brillamment démasqué et récusé par la Défense de Charles BLE GOUDE en 2014[22], il a été imposé au MAE ivoirien par OUATTARA en 2016[23]Rappelons en effet qu’il est également un membre revendiqué du RDR et qu’il a émargé aux subventions de l’UE sur les programmes « humanitaires » d’éducation à la bonne gouvernance, programmes initiés par Benoît SCHEUER[24] l’auteur du film de propagande « Côte d’Ivoire : poudrière identitaire » dont Epiphane ZORO BI BALLO n’était autre qu’un des témoins prétendus indépendants du régime GBAGBO dès 2001. 

En ce qui concerne le MIDH toujours, cette organisation membre de la FIDH, Drissa TRAORE[25] en est le deuxième Président et il  a été décoré de la médaille de l’ordre du mérite pour services rendus à la Nation sous OUATTARA en présence de la direction de la FIDH de l’époque dont l’incontournable Florent GEEL[26], ce barbouze humanitaire de l’Etat français que l’on retrouve dans de nombreux dossiers chauds de la Françafrique. 

Les photos ci-dessus nous montrent les responsables de la FIDH avec OUATTARA en 2013 lors de la remise de la médaille à Drissa TRAORE quelques mois avant que Fatou BENSOUDA ne soit l’invitée d’honneur de la même FIDH à l’occasion de son 38ème congrès[27].

Cette collusion réelle et assumée de la FIDH avec le pouvoir dictatorial d’ABIDJAN  interroge d’autant plus les relations privilégiées (qualifiées de familiales) induites par cette  photo où l’on voit la FIDH et le MIDH se pavaner en compagnie de leur invitée d’honneur qui n’est autre que… Fatou BENSOUDA (CQFD).  Celle photo intitulée « photo de famille avec madame BENSOUDA à la fin d'un diner de travail 250513» a été retirée du site WEB du MIDH mais nous avions fait une capture d’écran au cas où… Prudence visiblement salutaire tant les nettoyeurs du Web au service des dominants sont actifs et efficaces. Pour la petite anecdote, rappelons que nous avons interpelés à plusieurs reprises toutes ces ONG très influentes dans la Coalition française pour la CPI et que la FIDH en particulier n’a jamais daigné répondre sur son parti pris anti-Gbagbo à qui l’on continue d’imputer toutes sortes de crimes réels et supposés à commencer par le charnier de Yopougon complétement instrumentalisé notamment par le MIDH qui semble être né à cette occasion. Ils ont toujours refusé de faire la moindre photo avec notre délégation y compris le 25 juillet 2012 quand nous les interpelions sur leur passivité dans le massacre de NAHIBLY[28].
Tout aussi grave pour ne pas dire criminelle est l’absence de protection de certains témoins de ce massacre dont s’était pourtant portée garante la FIDH tel celle d’Alex Saint-Joël GNONSAN assassiné dans la nuit du 30 au 31 décembre 2013[29] sans doute pour l’empêcher de livrer sa vérité sur le massacre de Duékoué comme sur celui du camp de réfugiés HCR de Nahibly pourtant sous protection ONUsienne.
De nombreux prix de la honte ont déjà été décernés et remis par des gens ou à des gens qui ne le méritaient pas au regard des crimes contre l’humanité qu’ils avaient commis ou couverts[30]. C’est pourquoi nous nous indignons que  le prix de Stockholm 2017 des Droits de l’Homme ait été décerné  à qui  justement ? A la procureure Fatou  BENSOUDA, à la juge GURMENDI et à leur greffière au nom de la CPI [31], prix qui devrait leur être remis en grande pompe le 20 novembre 2017.









[1] En ce qui concerne ces révélations pour le moins tardives et partielles, on peut se reporter au lien suivant :
Notons toutefois que d’autres journalistes que Fanny PIGEAUD collaboratrice de Médiapart  tel Charles ONANA (https://www.youtube.com/watch?v=42p8Vwl9NQY) ou encore la documentariste Nicoletta FAGIOLO ont abattu un formidable travail d’investigation avec des preuves tangibles de l’implication de la France et du parti pris anti-GBAGBO tant de l’ONU que de la CPI sans jamais malheureusement que ces documents ne soient pris en compte par Médiapart. N’oublions pas non plus une bibliographie non exhaustive proposée par Les Amis de Laurent Gbagbo sur le lien suivant : http://www.lesamisdelaurentgbagbo.com/43+bibliographie-sur-laurent-gbagbo.html
Dans ce dossier françafricain, il a fallu que des « Blancs » commencent à écrire sur le sujet pour que les médias mainstream mais aussi ceux plus ouverts aux altermondialistes s’y intéressent aussi… (ex. : http://www.rfi.fr/afrique/20150707-fanny-pigeaud-gbagbo-france-cote-ivoire-guerre-civile-onu-ouattara-chirac). Comme quoi le racisme français si bien dénoncé par Odile TOBNER est loin d’avoir vécu !

[2] Voir par exemple l’article de Michel DELEAN de 2012 consacré à ces 2 affaires : http://www.mediapart.fr/journal/international/211112/mam-aux-prises-avec-deux-affaires-ivoiriennes

[3] Sur cette inversion de la victime et du bourreau un des 5 principes du médiamensonge théorisé par Michel COLLON, on  peut se procurer le DVD tiré de la commission d’enquête publique du 22 avril 2017 qu’il a animée sur le site d’InvestIg’Action : https://www.investigaction.net/fr/nouveau-dvd-de-michel-collon-gbagbo-contre-la-francafrique

[5] Vidéos qui retracent la chasse à l’homme dont a été victime Laurent GBAGBO et avec lui le peuple qui le soutient : https://www.youtube.com/watch?v=-qovELfU9RY&t=178s ; https://www.youtube.com/watch?v=OqahU2nHCh4

[6] Texte de la motion déposée au nom du CRI PANAFRICAIN à l’AFP, à HRW et à Reporters Sans Frontières à l’occasion de la manifestation de célébration de l’anniversaire du Président Laurent GBAGBO du 31 mai 2017 place de la Bourse à PARIS : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2017/08/cote-divoire-bourreaux_69.html

[7] Personne ne nous fera croire que Médiapart ignorait les relations privilégiées d’Ocampo et de Soro à travers notamment cette fameuse lettre du premier au second dans laquelle il le félicite alors même que Soro tomberait sous le coup d’un mandat pour crime contre l’humanité souvent évoqué mais jamais suivi d’effet : https://philippehua.com/2012/04/07/declaration-suite-a-la-lettre-de-ocampo-a-soro  ; http://www.ladepechedabidjan.info/Les-avocats-de-Gbagbo-Ocampo-doit-etre-recuse_a6981.html

[8] Citons par exemple Thierry BRUGVIN membre influent d’ATTAC qui en 2011 commettait des articles ignominieux assimilant GBAGBO à LE PEN et à HITLER tandis que régnait déjà l’omerta sur les crimes de masse et le génocide en cours à l’Ouest du pays : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/02/droit-de-reponse-la-desinformation.html. Nous autres défenseurs du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et particulièrement de celui de la Côte d’Ivoire ne boudons pas notre satisfaction de voir aujourd’hui ce monsieur relayer les articles de Médiapart qui parlent des preuves d’un montage de la CPI contre GBAGBO surtout que nous accompagnons de nombreux demandeurs d’asile qui n'ont bénéficié et ne bénéficient toujours du soutien d'aucune ONG membre des Coalitions Française ou Internationale pour la CPI (http://www.cfcpi.fr ; http://www.iccnow.org). Espérons qu’il ira jusqu’au bout de son revirement en reconnaissant ses accusations mensongères car elles n’ont pas peu contribué à freiner la mobilisation des Altermondialistes en faveur des victimes de l’imposture francivoirienne. Des vies ont été perdues et risquent encore de l’être du fait de ces contrevérités relayées par des membres du conseil scientifique d’ATTAC notamment. Si elles l’ont été de bonne foi, il conviendrait a minima de rétablir la réalité des faits. A défaut l’on saura à quoi s’en tenir !

[9] Petite analyse de cette parodie de réconciliation proposée par le PAN criminel SORO : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2017/06/parodie-de-reconciliation-la-soro.html

[10]C’est d’ailleurs l’une des instructions que Laurent GBAGBO a demandé à son porte-parole le Ministre Koné KATINAN de nous transmettre, ce que ce dernier a fait à l’occasion de sa participation à la conférence du FPI du 28 octobre 2017 à PARIS : https://www.facebook.com/steve.beko.5/videos/1656544091087678

[12] Voir vidéo édifiante sur ce rat de palais qui changeait de camp plus vite que son ombre : https://www.youtube.com/watch?v=UGvFw82o4L8. Ainsi il soutenait GBAGBO avant 2010 puis prenait le parti de OUATTARA en 2011 et recevoir en récompense la direction de Institut National Supérieur des Arts et de l'Action Culturelle (INSAAC) : http://news.abidjan.net/h/418381.html avant de redevenir « l’ami » de GBAGBO en 2015 et… tout dernièrement de céder aux sirènes de la vraie fausse réconciliation proposée par le PAN criminel Guillaume SORO : Voir l’article de SORO qui remercie Tiburce KOFFI pour un édito à sa gloire qu’il a lui-même commandité et publié sur son site : http://www.guillaumesoro.ci/actualite/quete-du-pardon-et-de-la-reconciliation-guillaume-soro-remercie-l-rsquo-ecrivain-tiburce-koffi-pour-son-engagement_12931_1497643886.html ; http://www.guillaumesoro.ci/edito/cote-d-rsquo-ivoire-horizon-2020-de-la-necessite-d-rsquo-autres-alliances-et-d-rsquo-une-nouvelle-force_14321_1508520810.html. Vraiment, mangercratie quand tu nous tiens !

[13]Voir la vidéo de la "nouvelle" URIF créée par et pour Michel BAROAN : https://www.youtube.com/watch?v=adhYx44Smh0. Comme bien d’autres avant lui, Michel BAROAN se crée une URIF sur mesure après la suspension de son mandat de Président de l’Union des Réfugiés Ivoiriens de France suite à sa collusion avec Franklin NYAMSI sans consultation du bureau de l’URIF. Le plus drôle dans tout cela c’est que contrairement aux faux nez FPI, JFPI, CRI-PANAFRICAIN et autres doublons aux ordres de OUATTARA et de ses maîtres occidentaux, Michel BAROAN n’a même pas pris la peine de garder l’ordre des lettres figurant dans l’acronyme. Ainsi l’Union des Réfugiés Ivoiriens de France devient Union Internationale des Réfugiés de France mais garde le sigle URIF… Encore plus abracadabrantesque dans cette affaire de nouveau faux nez du pouvoir dérivé de OUATTARA, c’est que l’URIF ne change pas seulement de nom mais que son objet antérieur qui portait sur les réfugiés ivoiriens accueille désormais une majorité de réfugiés non Ivoiriens notamment anglophones comme si Michel BAROAN s’était empressé de se faire financer une nouvelle coquille associative pour faire croire à sa popularité sans avoir pris la peine de vider le contentieux avec l’ancienne URIF qu’il présidait. On aurait souhaité qu’AFFI et tant d’autres aient la même maladroite lâcheté.

[14] Sur les témoignages des victimes, on peut notamment renvoyer à l'immense travail de devoir, de vérité et de justice entrepris conjointement par Maître Abibata TOURE et Rodrigue DADJE pour recenser toutes leurs plaintes et les faire valoir devant les juridictions compétentes notamment la CPI : http://www.lesamisdelaurentgbagbo.com/actualite-447-justice-doit-etre-rendue-a-toutes-les-victimes.html  ou encore le travail colossal d'associations Wê telle l'ARDEFE et Solidarité peuple Wê qui ont constitué un épais dossier remis à la CPI regroupant 1073 victimes des événements de 2011/2012 mais aussi d'autres exactions qui ont secoué le pays depuis 2002 : http://www.camer.be/50743/6:1/cote-divoire-ces-morts-ivoiriens-que-la-cpi-refuse-de-voir-cote-divoire.html


[16]Liens vers un article qui parle des récipiendaires des médailles du mérite national remises par OUATTARA le 27 janvier 2012 à ses amis et soutien ainsi que la liste de ces derniers : http://news.abidjan.net/p/83090.html ; http://lemaire00.blogspot.fr/2012_02_15_archive.html

[17] Voir une sélection d’articles commis par l’ivoiritaire Venance KONAN avant sa mue ouattariste en bon caméléon et girouette qu’il est : http://ivoireinfo.com/archives/6271 ; http://www.ladepechedabidjan.info/En-1998-Venance-Konan-ecrivait-Le-tort-de-la-Cote-d-Ivoire-est-d-avoir-confie-de-hautes-responsabilites-a-un-travailleur_a2992.html

[18] Le rôle ambigu de Laurent BIGOT avait déjà été mis en évidence dans la chute du régime de Blaise COMPAORE au BURKINA FASO (voir http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/09/au-pays-des-aveugles-les-borgnes-sont.html) mais c’était avant que nous découvrions que ce prétendu diplomate progressiste de gauche avait été décoré par OUATTARA le 27 janvier 2012 : http://news.abidjan.net/p/83088.html

[19]La preuve que BENSOUDA n’a pas seulement pris la relève d’OCAMPO mais qu’elle est bien au cœur du complot contre le peuple ivoirien via sa contribution à la chute de Laurent GBAGBO est attestée par son engagement aux côtés de Maîtres MIGNARD et BENOÎT dans leur mémorandum sur la situation humanitaire en CI du 09 mars 2011pour demander que LG soit traduit devant la CPI bien avant l’ouverture officielle de l’enquête qui a suivi. Ce document est d’ailleurs enregistré par la CPI et disponible sur le lien suivant : https://www.legal-tools.org/doc/18b8f6/pdf. Ainsi le mémorandum des avocats françafriçains zélés de OUATTARA dans sa page 2 cite Fatou BENSOUDA comme témoin à charge pour justifier la saisine de la CPI contre Laurent GBAGBO. A l’époque celle qui est déjà chargée des poursuites auprès de la CPI avant de devenir Procureure qui s’exprime en ces termes devant l’AFP le 5 mars 2011 : « si les choses continuent à ce niveau-là, je pense que la CPI va agir très vite, sur saisine des Nations unies ou non ».

[20]Nous versons ci-dessous les motions d’interpellation et de dénonciation versées contre ces trois ONG dites de défense des droits de l’homme quant à leur traitement partial et partiel de la tragédie ivoirienne. Comme par hasard, ce sont les 3 ONG citées à l’appui de la demande de traduction de Laurent GBAGBO devant la CPI dès mars 2011. CQFD là encore !
[25] Notons que la plupart des photos et vidéos de la réception de la FIDH par OUATTARA, du discours de sa présidente et de la remise de la médaille de l’ordre du mérite à Drissa TRAORE alors Président du MIDH ont été retirées des sites officiels mais il en subsiste quelques traces : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/06/les-mediamensonges-de-la-francivoire.html. Cette vidéo de Drissa TRAORE exfiltré par la FIDH au plus fort de la crise postélectorale est édifiante de son parti pris pro-Ouattara : http://www.dailymotion.com/video/xi138w

[26] Florent GEEL est le représentant Afrique de la FIDH et on le retrouve dans la plupart des dossiers françafricains sur la Côte d’Ivoire comme sur la Guinée par exemple : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/08/a-quelques-mois-de-la-parodie.html ; https://www.facebook.com/christine.tibala/posts/869476353131618 ; http://news.abidjan.net/p/71343.html

[27] Lien vers le programme de ce 38ème Congrès de la FIDH dont Fatou BENSOUDA est l’invitée d’honneur : https://www.fidh.org/fr/regions/europe-asie-centrale/turquie/istanbul-accueille-le-38e-congres-de-la-fidh-13190

[30] Pour ne citer que ceux-là en sus des médailles précitées distribuées par OUATTARA le 27 janvier 2017 à ces soutiens français depuis que OUATTARA a été installé à la tête de la Côte d’Ivoire à coup de bombes franco-onusiennes :
Décoration de OUATTARA par Jean-Marc SIMON,  le  lundi 4 novembre 2013 à l'Académie des Sciences  d'Outre Mer : https://blogs.mediapart.fr/christine-tibala/blog/041113/non-ces-decorations-qui-deshonorent-la-france ;
Décoration le vendredi 8 mai 201 de la médaille de bronze de la défense nationale française des bouviers FRCI de OUATTARA : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/05/quand-la-france-recompense-le-crime-et.html ;
Prix Félix HOUPHOUET BOIGNY de la paix remis conjointement par BEDIE et OUATTARA aux femmes argentines en 2011 (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2011/09/la-lutte-continue-on-est-ensemble.html) avec une violente répression policière contre les manifestants pro-GBAGBO (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2011/09/la-violence-policiere-au-service-de.html)   et à HOLLANDE le 05 juin 2013 (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/05/mobilisation-contre-la-remise-du-pseudo.html) avant qu’OBAMA le refuse mais que SOS Méditerranée et la Maire de LAMPEDUZZA ne le reçoivent en catimini en 2017 : http://www.connectionivoirienne.net/127581/barack-obama-refuse-le-prix-houphouet-boigny  

[31]La Présidente, la Juge Silvia Fernández de Gurmendi; la procureure, Fatou Bensouda et le greffier, M. Herman von Hebel, recevront conjointement au nom de la Cour pénale Internationale (CPI), le Prix 2017 des droits de l'homme de Stockholm : http://www.afrikipresse.fr/international/cpi-de-gurmendi-bensouda-et-le-greffier-recoivent-le-prix-2017-des-droits-de-l-homme

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